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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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12 mars 2015 4 12 /03 /mars /2015 12:29

Plaidant beaucoup en Franche-Comté, plusieurs clients n’ont pas manqué de me transmettre la photo d’un radar d’un nouveau genre : la vache radar.

Quoi de mieux pour se fondre dans le paysage ? Les forces de l’Ordre peuvent espérer de meilleurs chiffres de verbalisation, et les défenseurs de la nature peuvent se satisfaire d’un environnement visuel préservé. Inconvénient la vache radar ne peut être utilisée sur le réseau autoroutier, les automobilistes pouvant être tentés d’appeler les secours. La vache radar de race montbéliarde ne peut davantage être utilisée en Bretagne, Normandie ou Limousin où ses origines ne manqueraient pas d’éveiller les soupçons des conducteurs.

En attendant, l’arrivée de la vache radar dans les gendarmeries a nécessité une remise à niveau des agents, formation nécessaire pour maîtriser les procédures de positionnement du dispositif.

On imagine aisément les difficultés d’installation et de transport du dispositif dans le berlingo sans parler des risques de dégradation du matériel par d’autres vaches pas radars elles…

Des longues recherches sur internet ont permis de retrouver l’origine des clichés de la vache radar, la vache a été repérée par le célèbre Echo de la boucle.

A l’origine du « pure player » de Besançon, « d’anciens journalistes du site besanconinformation.fr qui fit les beaux jours de l’info bisontine de 1975 à 1979 – jusqu’à ce que l’essor de la presse papier provoque sa disparition ».

Longue vie à ce Gorafi de l’Est !

Et si certains ne l’avaient pas encore compris, oui c’est un fake, un hoax, une grosse blague…

Rappelons néanmoins que sur le même secteur (Vuillecin sur la N57, dans les sens Besançon vers Pontarlier) a été mis en place un radar tronçon sur une distance assez longue de 4 kms

Jean-Baptiste le Dall

Avocat à la Cour, Docteur en Droit 

 

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24 avril 2013 3 24 /04 /avril /2013 18:48

A priori pas d’hécatombe sur le permis de conduire des automobilistes après l’arrivée du radar tronçon. Alors que les annonces de mises en service de nouveaux appareils de calcul de vitesse moyenne se multiplient, petit retour en arrière sur le premier arrivé à Besançon.

 

Des nouveaux radars toutes les semaines

 

Un radar tronçon  est en cours d'installation dans le Morbihan, entre Ploërmel et Campénéac, sur la RN 24, en direction de Rennes. L’appareil entrera en phase de test en mai.  

 

En Isère,  deux appareils ont été mis en service le 25 mars, sur la RN 85, sur la déviation du Pont-de-Claix entre le tunnel et le rond-point de Champagnier, chaque sens de circulation a eu le droit à son radar tronçon et même à son radar pédagogique !  

 

Bientôt en service, le radar tronçon du tunnel de Toulon sera rapidement épaulé par un deuxième appareil dans le Var sur l'A8 entre Le Cannet-des-Maures et Vidauban.

 

Les annonces de mises en service remplissent, ainsi, régulièrement les colonnes de la presse quotidienne régionale, sans que l’on ait pu tirer un premier bilan de l’activité et de l’efficacité de ces appareils.

 

Nous n’avions jusqu’à présent que très peu d’informations sur le premier appareil installé sur la bretelle de contournement de Besançon.

 

Premier bilan pour le radar tronçon de Besançon

 

Nous avions pu constater que la phase de test avait permis d’établir une cadence journalière d’une cinquantaine d’infractions mais depuis plus rien. Les plus folles rumeurs sur la toile évoquaient même un blocage des avis de contravention à Rennes…

 

Le directeur de cabinet de la préfecture du Doubs, Hervé Tourmente s’est récemment exprimé sur les performances de son radar tronçon en précisant  qu’en moyenne 22 véhicules sont sanctionnés par jour sans plus de précision sur le nombre d’avis de contravention généré. La préfecture indique que «la vitesse moyenne sur cet axe était de 86 km/h avant la mise en service du radar-tronçon (en août 2012). Elle est passée à 68 km/h aujourd'hui» et se félicite de l’absence d’accident sur cette portion. On ne pourra que s’interroger sur la pertinence du choix de cette implantation sachant que la bretelle de contournement venait, à peine, d’être inaugurée quand le radar tronçon est entré en phase de test… A moins bien sûr que l’on parte du postulat que l’on s’amuse aujourd’hui à construire des tracés que l’on sait, dès le départ, accidentogènes…

 

Pour le reste, assez peu d’information et encore moins chez les avocats, peu consultés sur ce type de verbalisation. Rien d’étonnant au demeurant compte tenu du nombre relativement peu élevé d’infractions et surtout des enjeux assez faibles.

 

Avec « moins de 0,2% des quelque 14.000 véhicules contrôlés »à «une vitesse moyenne supérieure aux 70 km/h » de limitation sur cette portion  et avec «80% des conducteurs en infraction contrôlés à moins de 90 km/h», l’immense majorité des infractions relevées par le radar tronçon bisontin n’entraîne la perte que d’un seul petit point récupérable en 6 mois et ne coûte que 45 euros en tarif minoré…

 

 

Jean-Baptiste le Dall

Avocat à la Cour, Docteur en Droit

Droit automobile – Permis de conduire

 

 

 

le Dall Avocat permis de conduire

le Dall Avocat permis de conduire

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3 septembre 2012 1 03 /09 /septembre /2012 13:04

L’automobile Club des Avocats (ACDA) a dénoncé en fin de semaine dernière l’illégalité des PV dressés par le biais des radars tronçons. Jean-Baptiste le Dall Avocat et vice-président de cette association revient pour nous sur ce problème après les réactions de la Sécurité routière.

 

Les premiers radars dits tronçons qui calculent une vitesse moyenne entre deux points kilométriques viennent d’être installés et après une période de test l’entrée en service rime avec début des verbalisations. C’est notamment le cas à Besançon avec une mise en service du dispositif le 25 août  sur la RN 57.


Seulement voilà, l’administration a immanquablement fait preuve de précipitation. Pour qu’une verbalisation soit valablement dressée par ce dispositif, et c’est  le cas pour n’importe quel radar, le cinémomètre doit avoir été homologué.

C’est ainsi que le radar franc-comtois a dû attendre quelques mois avant de constater ses premiers excès de vitesse. Ce n’est, en effet, qu’au début de l’été, plus précisément le 6 juillet que le LNE, le Laboratoire National d’Essais et de Métrologie, a délivré le précieux sésame au  MESTA 5000 SMART.


Mais l’administration aurait dû attendre encore quelques semaines, le décret du 3 mai 2001 relatif au contrôle des instruments de mesure est sur ce point très clair :  « le certificat d'examen de type est publié, sous forme d'extraits, au Bulletin officiel du ministère chargé de l'industrie ».


Et c’est là  que le bât blesse, à ce jour aucune publication de ce certificat ou d’extraits de ce certificat au Bulletin officiel ! De quoi sérieusement remettre en cause la validité des verbalisations dressées par le biais de ces radars tronçons…
Interrogé par l’AFP, la DSCR (Délégation à la sécurité et à la circulation routière) ne nie pas l’absence de publication au Bulletin officiel mais se contente d’indiquer que « le LNE est l’organisme certificateur désigné par le ministère chargé de l’Industrie pour homologuer les radars vitesse. Le certificat d’homologation a été publié officiellement sur le site internet du LNE. »


Pour la DSCR, aucun problème donc : « aucune publication au Bulletin officiel n’est nécessaire pour valider cette homologation ».


Les termes du décret du 3 mai 2001 sont pourtant limpides, nulle part n’est mentionné le fait qu’une publication sur un site internet, fut-il celui du prestigieux LNE, peut remplacer une publication au Bulletin officiel…


La réponse de la DSCR est donc loin de régler le problème même si ce problème se réglera de toute façon très simplement avec une future publication au Bulletin officiel.


En attendant cette mise en service du dispositif avant toute publication au Bulletin est symptomatique d’une habitude de travail trop souvent dénoncée par le passé en matière de sécurité routière : la précipitation.


On se souvient de l’incroyable cacophonie qui avait fait suite aux annonces du Comité interministériel de la sécurité routière en mai 2011 avec les annonces brutales de l’interdiction des avertisseurs de radars et surtout la suppression des panneaux signalant la présence d’un radar automatique et les différentes volte-face du Ministère…


Le changement d’équipe aux manettes pouvait peut être laissé espérer un changement de méthode. Mais les promesses d’un changement de style ne devait sans doute pas concerner les automobilistes qui ont attendu des semaines un mécanisme de blocage des prix du carburant et qui devront se contenter d’un gadget provisoire à cinq centimes d’euros.


De son côté l’administration n’a semble-t-il pas pu attendre trois ou quatre semaines pour publier au Bulletin officiel quelques extraits d’un certificat d’homologation.  Le comblement du trou des caisses de l’Etat n’attend pas…


Encore une fois, il est toujours désagréable de constater que l’on exige des automobilistes un strict respect des règles du Code de la route sous peine d’une sanction immédiate pour le moindre km/h  de trop alors que de son côté l’administration fait parfois  les choses un peu trop vite. 

Avocat permis de conduire

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25 janvier 2010 1 25 /01 /janvier /2010 14:27
Avocat permis de conduire - radar

Avocat permis de conduire - radar

 

La presse s'est fait massivement l'écho de la réponse du Ministre des Transports à une question écrite du député Georges Mothron. Ce dispositif pourrait d'après les termes de la réponse être généralisé dans les mois qui viennent...

 


 Question n° 61621 au Ministère des Transports

 

"M. Georges Mothron attire l'attention de M. le secrétaire d'État chargé des transports sur des initiatives prises par certains de nos voisins européens (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie...) qui utilisent, dans le cadre de leur politique de lutte contre l'insécurité routière, des systèmes de radars automatiques qui contrôlent la vitesse moyenne de circulation des véhicules. Il semblerait, qu'en France, un système expérimental de ce type ait été installé sur l'A 10 dans le sens Paris-province au nord d'Orléans. Ce système composé de trois caméras calcule la vitesse moyenne des automobilistes sur une distance de 12 kilomètres. Il est actuellement non répressif et a un objectif pédagogique puisqu'il indique, le cas échéant, aux automobilistes concernés sur un panneau lumineux qu'ils roulent trop vite. Ce système semble plus pertinent et surtout moins dangereux que celui mis en place actuellement, car il n'incite pas les automobilistes roulant à des vitesses excessives à ralentir de manière brusque à l'approche des radars automatiques. Par conséquent, il lui demande quelle est sa position vis-à-vis de ces radars calculant la vitesse moyenne et si le Gouvernement a l'intention de les expérimenter à une échelle plus large dans le cadre d'une politique répressive."

 

  Réponse

 

"Plusieurs pays européens (Grande-Bretagne, Allemagne, Italie, Norvège) utilisent déjà des systèmes qui contrôlent la vitesse moyenne de circulation des véhicules, que ce soit sur route ou autoroute. L'installation de ces points de contrôles a permis d'obtenir de très bons résultats, le taux de mortalité ayant baissé de 50 % sur les infrastructures où le système a été installé. En France, un système expérimental de ce type a été implanté sur l'autoroute A 10 dans le sens Paris-province, au nord d'Orléans, au niveau de la sortie Allaines. Installé depuis 2003 par le concessionnaire d'autoroutes Cofiroute, ce système est composé de trois caméras installées sur 2 ponts distants de 12 kilomètres détectant les véhicules. Ce système n'a toutefois pas de vocation répressive. S'agissant du développement du système de contrôle automatique des vitesses moyennes, un dispositif a été mis au point avec le Centre d'études techniques de l'équipement (CETE) Méditerranée. Un marché devrait être lancé au deuxième semestre 2010 pour le déploiement de ce type d'équipement. La mise en place de ce dispositif doit permettre de lutter contre l'insécurité et l'incivilité, et, en même temps, d'inciter à une nouvelle prise de conscience sur l'importance de la vitesse, afin de passer en 2012 sous la barre des 3 000 morts sur les routes par an. Depuis sa mise en service en octobre 2003, le système du contrôle automatisé associé à l'ensemble des mesures adoptées dans le cadre de la politique du Gouvernement en matière de sécurité routière a permis de sauver 12 000 vies et d'éviter 150 000 blessés."

 

 

 L'implantation de radars tronçons semble donc à l'étude. Aucune précision n'est cependant donnée quant à l'utilisation qui serait faite de ces appareils. Le Ministre rappelle qu'un tel dispositif a déjà été installé à titre expérimental sur l'autoroute A 10 dans le sens Paris-province, au nord d'Orléans. Ce dispositif n'a qu'une vocation pédagogique et n'est pas utilisé à des fins de verbalisation.

 

On ne peut qu'espérer que la généralisation de ce dispositif ne réponde pas à une volonté d'accroître la verbalisation. On peut, en effet, s'interroger sur la logique sécuritaire d'un tel système. Effectivement, comme le note le député Georges Mothron ce système écarte les risques liés au ralentissements soudain des automobilistes à l'approche d'un radar, mais le fonctionnement du radar tronçon pourrait permettre, s'il devait être utilisé dans le cadre de la verbalisation automatisée, à bon nombre d'automobilistes de passer à travers les mailles... Il leur suffirait de ralentir en fin de tronçon pour faire baisser la vitesse moyenne enregistrée...

 

La législation et la jurisprudence actuelle s'accommoderaient, par ailleurs, assez mal de l'arrivée du radar tronçon dans l'arsenal répressif. Outre le fait qu'il n'existe pas d'infraction d'excès de vitesse moyenne, la jurisprudence exige, en la matière, que soit mentionné sur le procès verbal le lieu exact où a été constaté l'excès de vitesse... La chose risque donc de s'avérer difficile en présence de « radars tronçons »...

 

Utilisé à des fins pédagogique, le radar tronçon pourrait permettre une prise de conscience bénéfique de la part de l'automobiliste et par la même occasion faire sortir la politique de sécurité routière du tout répressif Mais reste à savoir quels seraient les crédits alloués à un dispositif qui ne rapporterait rien à l'Etat... et le nombre de « radars tronçons » qui pourraient être installés...

 

Jean-Baptiste le Dall,

Avocat à la Cour

ledall@maitreledall.com

06 64 88 94 14


 

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