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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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4 avril 2013 4 04 /04 /avril /2013 14:45

Régulièrement la presse se fait l’écho de verbalisations injustifiées, notamment en matière de stationnement. Nous intervenons d’ailleurs avec l’Automobile Club des Avocats aux côtés de l’ANDEVI qui s’est spécialisée dans la défense des automobilistes victimes de ces erreurs administratives. On aurait pu croire que la médiatisation régulière de ces affaires aurait poussé l’administration à plus de sagesse en la matière.

 

Ce n’est malheureusement pas le cas. En témoigne le dossier d’une automobiliste plaidé ce matin devant la juridiction de proximité de Paris.

 

L’affaire commence en février 2010 dans une rue du 11èmearrondissement de Paris, à 3h du matin, un véhicule est verbalisé pour stationnement gênant sur une voie du bus. Un papillon a dû être glissé sous l’un des balais essuie-glaces. Pourtant l’administration ne reçoit aucun paiement. Un avis d’amende forfaitaire majorée est donc émis et envoyé au titulaire du certificat d’immatriculation. Mais celui-ci, loin de payer, conteste en indiquant qu’il ne pouvait s’agir de son véhicule celui-ci étant stationné dans un parking à plusieurs centaines de kilomètres des lieux de l’infraction.

 

Effectivement la marque du véhicule ne correspond pas à celle relevée par l’agent verbalisateur. La contestation du titulaire du certificat d’immatriculation est donc favorablement accueillie.

 

Fin de l’histoire me direz-vous. Et non ! Aussi surprenant que cela paraisse, alors qu’il était flagrant que le procès-verbal dressé dans cette froide nuit de février 2010 comportait des erreurs qui avaient déjà entraîné l’envoi d’une amende forfaitaire majorée à un mauvais destinataire, un autre coupable a été recherché.

 

Faisant fi de la faiblesse des enjeux (nous parlons au départ d’une amende forfaitaire à 135 euros), un nouvel automobiliste a donc été tiré au sort par la machine administrative. Et c’est ainsi que la cliente que je défendais ce matin a eu la désagréable surprise de recevoir dans sa boîte à lettres une ordonnance pénale la condamnant à une amende de 375 euros outre les 22 euros de frais fixes de procédure.

 

Sa faute : posséder un véhicule dont l’immatriculation ressemble à celle relevée lors de la constatation de l’infraction et de même marque que le véhicule en infraction…

 

Une fois passé le douloureux moment de la surprise, cette automobiliste dont le véhicule n’avait jamais posé les roues en dehors de son département de résidence situé à plusieurs centaines de kilomètre de la capitale, a pris la décision de ne pas se laisser accuser et surtout condamner de la sorte.

 

Après avoir formé opposition, elle a reçu une convocation devant la juridiction de proximité de Paris qui a pu constater les incohérences et anomalies émaillant ce dossier pour lequel était fournies différentes attestations des plus probantes prouvant la présence de cette automobiliste la veille et le lendemain à des centaines de kilomètres des lieux de l’infraction. Les carences affectant le procès-verbal et le doute suscité par les pièces communiquées au tribunal ont logiquement conduit celui-ci a prononcé la relaxe de cette automobiliste.

 

Si l’on ne peut que saluer la sagesse des magistrats dans ce dossier, on ne peut que déplorer la débauche d’énergie qui a dû déployée pour faire valoir les droits des automobilistes à la suite de cette verbalisation sans doute dressée un peu trop rapidement. J’ai volontairement employé le pluriel, car dans ce dossier ce n’est une personne mais bien deux qui ont été poursuivies à tort, et l’une d’entre elles a dû faire appel au service d’un avocat pour se défendre.

 

Jean-Baptiste le Dall

Avocat

Permis de conduire – Droit Automobile

 

Avocat permis de conduire le Dall

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 12:32

Des radars automatiques de plus en plus nombreux, des pv de stationnement par dizaines pour rempir les quotas... certains automobilistes indélicats (et on peut le dire d'un point de vue juridique : délinquants) ont trouvé une solution : placer sur leurs véhicules une fausse plaque ou un numéro d'immatriculation attribué à un autre véhicule et parfois cela tombe sur un tracteur... Maître le Dall revient sur ces problèmes d'usurpation de plaque pour BFM TV.

 

Extrait du direct 20 h BFM TV janvier 2011 

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14 janvier 2011 5 14 /01 /janvier /2011 12:10

  

Les usurpations de plaque ont fait le bonheur des journalistes en ce début d'année.

 

On commence l'année avec un agriculteur du village de Bergougnoux, sur la commune de Saugues (Haute-Loire), qui a reçu un procès-verbal de la police municipale de ... Paris pour temps de stationnement dépassé... Il va sans dire que son tracteur n'a jamais quitté les bonnes terres du Gévaudan... 

Le tracteur est décidément à la mode, le Midi Libre rapporte ainsi l'histoire rocambolesque d'un tracteur flashé à 112 km/h au lieu des 70 km/h autorisés sur le... périphérique de Rouen. Le propriétaire de ce puissant tracteur (dont la vitesse max constructeur ne dépasse pas les 25km/h...) n'a bien évidemment pas quitté son village de Saint-Bénézet dans le Gard...

  

L'usurpation de plaque est un délit lourdement puni, plus que le simple usage de fausse plaque.

 

Article L317-4-1 du Code de la route

I. - Le fait de mettre en circulation ou de faire circuler un véhicule à moteur ou une remorque muni d'une plaque portant un numéro d'immatriculation attribué à un autre véhicule dans des circonstances qui ont déterminé ou auraient pu déterminer des poursuites pénales contre un tiers est puni de sept ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende.

II. - Toute personne coupable de cette infraction encourt également les peines complémentaires suivantes :

1° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension ne pouvant être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle ;

2° L'annulation du permis de conduire avec interdiction de solliciter la délivrance d'un nouveau permis pendant trois ans au plus ;

3° La confiscation du véhicule.

III. - Ce délit donne lieu de plein droit à la réduction de la moitié du nombre maximal de points du permis de conduire.

 

En présence de telles verbalisations, il est impératif de contester auprès de l'Officier du Ministère Public. Comme d'habitude, le respect des règles de contestation est impératif : délai, original de l'avis de contravention et courrier recommandé avec accusé de réception. La contestation devra reprendre tous les éléments permettant de prouver l'usurpation de plaque. On soulignera que les victimes peuvent (et on tout intérêt !) à porter plainte pour usurpation de plaque. Cette plainte ne servira pas qu'à appuyer la contestation, elle permettra à l'automobiliste de pouvoir se voir réattribuer (gratuitement) un nouveau numéro d'immatriculation par les services préfectoraux afin que le problème ne se réitère pas.

 

Pour en savoir plus, les conseils de Maître le Dall sur l'antenne de BFM TV

 me le dall bfm 05 01 2010

 

 logobfm 

 

 

Jean-Baptiste le Dall,

Avocat à la Cour
 

Contacter Maître le Dall :  

 ledall@maitreledall.com
 

 

 


 

  

le Dall Avocat permis de conduire

le Dall Avocat permis de conduire

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6 août 2010 5 06 /08 /août /2010 11:03
Avocat permis de conduire usurpation de plaques

Avocat permis de conduire usurpation de plaques

Après une gestation difficile, les premiers couacs du nouveau système d'immatriculation des véhicules (le SIV) apparaissent.

 

 

 

Deux conducteurs ont eu la mauvaise surprise de se retrouver menottés... après une confusion de plaque. Pour les Forces de l'Ordre, leurs véhicules apparaissaient comme volés. La raison est simple et c'est ce qu'explique le porte parole du ministère de l'Intérieur, Gérard Gachet : « Le fichier français des véhicules volés est connecté à un fichier identique européen et c'est ainsi que l'on a cru que deux automobilistes français roulaient avec des voitures italiennes dérobées »

 

En cause, la forte similitude entre les plaques italiennes et les plaques françaises. Toutes deux sont composées d'une série de chiffres, puis d'une série de lettres et à nouveau d'un série de chiffres. La seule différence tient aux tirets qui ne sont présents que sur les plaques françaises.

 

Problème : les fichiers de véhicules volés ne tiennent pas compte de ces fameux tirets... d'où la méprise des Forces de l'Ordre et la mésaventure de ces deux automobilistes qui en seront quand même pour leurs frais (les frais d'établissement d'une nouvelle carte grise ne leur sont pas réclamés mais reste toujours le prix de la plaque minéralogique et de sa pose).

 

La seule solution que l'on puisse aujourd'hui proposer à ces deux automobilistes est, en effet, la pose d'une nouvelle plaque, car il n'existe aucun moyen à l'heure actuelle de modifier le fichier de véhicules volés... Le déploiement d'un nouveau fichier est en cours, mais selon le ministère de l'intérieur il ne sera opérationnel que dans plusieurs mois...

 

Jean-Baptiste le Dall,

Avocat à la Cour

0664889414

 

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 ledall@maitreledall.com
 

 

 

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