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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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Pour écouter cet épisode consacré à la contestation d’un avis de contravention, c’est par là…

 

Et si vous ne pouvez pas nous écouter, vous pourrez nous lire grâce à la retranscription ! Vous nous pardonnerez alors certaines formules un peu familières et parfois peu juridiques, mais n’oubliez que nous sommes à l’oral !

 

Bienvenue à vous sur ce nouveau numéro de Clignotant droit, le podcast consacré au droit de la route et au droit des mobilités. On va parler dans ce podcast de la contestation : comment contester un avis de contravention que l'on vient de trouver dans sa boite aux lettres. Les pièges à éviter, les règles à respecter scrupuleusement … on vous dit tout !

 

Derrière le volant ou plutôt derrière le micro votre serviteur je me présente en quelques mots : Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit, Président de la commission ouverte droit routier du barreau de Paris, Directeur scientifique des États généraux du droit automobile et auteur de nombreux ouvrages en la matière.

 

Première chose à savoir la contestation est une démarche bien spécifique qui implique soit l’envoi d’un courrier recommandé soit une démarche sur le site de l’agence nationale de traitement automatisé des infractions, la fameuse ANTAI. Il ne s’agit pas de la simple absence de reconnaissance de l’infraction au moment de la verbalisation.

 

Les agents verbalisateurs peuvent, en effet, demander au conducteur s’il reconnaît ou pas à l’infraction.

 

Mais si elle n’est pas suivie d’une contestation, la simple non reconnaissance de l’infraction n’aura aucun impact sur la suite des événements à savoir le retrait de points et l’exigibilité de l’amende.

 

Pour contester je serais tenté de dire qu’il suffit entre guillemets de suivre la notice et les recommandations présentes sur l’avis de contravention. Comme je l’ai indiqué tout à l’heure deux possibilités : soit la contestation par courrier, elle se fera alors nécessairement en recommandé avec accusé de réception en prenant bien soin de respecter les délais (on parle de 45 jours de délai de contestation lorsque l’on conteste au stade de l’amende forfaitaire). Si l’on arrive trop tard : pas de panique vous aurez encore une possibilité de contester au stade de l’amende forfaitaire majorée lorsque, par exemple, celle-ci passe de 135 à 375 euros. Attention : le délai est alors plus court vous n’aurez que 30 jours pour contester sur la base de cette amende forfaitaire majorée. On signalera quand même que dans certains cas le délai peut être allongé à trois mois lorsque l’amende forfaitaire majorée est envoyée en recommandé.

 

Outre le respect des délais, votre contestation devra nécessairement être motivée. En d’autres termes vous devrez en deux ou trois lignes (ou plus si vous le souhaitez) expliquer, exposer le motif de votre contestation.

 

Il est également nécessaire de fournir l’original de l’avis de contravention qui vous a été adressé. Si vous contestez sur la base de l’amende forfaitaire, il conviendra assez logiquement de fournir l’original de l'avis d’amende forfaitaire. Si par contre vous contestez sur la base de l’amende forfaitaire majorée, il conviendra de fournir, à l’appui de votre contestation, l’original de l'avis d’amende forfaitaire majorée. Toujours dans le registre des documents à renvoyer : certains avis de contravention pour ne pas dire la plupart s’accompagnent d’un formulaire de requête en exonération qu’il conviendra de remplir pour formuler cette fameuse contestation.

 

La contestation de certaines verbalisations impliquera également le versement d’une consignation. Attention juridiquement il ne s’agit pas d’un paiement puisque le paiement vaut reconnaissance de l’infraction il n’en demeure pas moins que c’est une certaine somme d’argent qui va quitter votre compte bancaire pour atterrir dans les caisses de l’État peut-être uniquement temporairement mais en attendant c’est bien de l’argent en moins sur son compte... Cette consignation pourra s’opérer soit par chèque soit, et c’est quand même plus simple, par Internet il n’y aura dans ce cas qu’à imprimer un justificatif de versement de consignation qu’il conviendra de joindre avec la contestation. En cas de consignation obligatoire, il vous sera en effet nécessaire de joindre à la contestation la preuve de versement de cette consignation.

 

Attention à ceux qui ne feraient pas toutes les démarches dans les temps : le versement de la consignation sans qu’une contestation ne soit formulée correctement dans les délais permettra à l’officier du ministère public de transformer cette consignation en paiement de l’amende (le paiement de l’amende éteignant l’action publique il ne serait plus alors possible de contester cette verbalisation).

 

La contestation est également envisageable en mode dématérialisé. Le conducteur se rendra alors sur le site de l’agence nationale de traitement automatisé des infractions et se laissera guider dans les différentes démarches.

 

Ce même site permettra d’ailleurs aux conducteurs de suivre le cheminement de leur contestation. On rappellera à ce titre que le traitement par l’officier du ministère public peut prendre de très nombreux mois attention donc à ne pas crier victoire trop vite.

 

En pratique l’officier du ministère public destinataire de ces contestations n’aura que trois choix possibles. Choix numéro 1 :  il fait droit à la demande du conducteur et classe sans suite. Deuxième possibilité : la contestation n’a pas été faite dans les formes (on pense par exemple un courrier qui ne serait pas envoyé en recommandé ou tout simplement hors délais) dans cette hypothèse l’officier du ministère public peut rejeter la demande. Dernière possibilité : la demande a été faite dans les règles mais l’officier public du ministère public ne souhaite pas y faire droit, il n’a donc alors en théorie qu’une seule possibilité : transmettre le dossier à la juridiction compétente.

 

Les conducteurs ne devront donc pas s'étonner d’être convoqués devant le tribunal de police à la suite d’une simple contestation puisque vous l’aurez compris c’est quand même l’un des objectifs - justement - de cette contestation.

 

On mettra également en garde les auditeurs contre des contestations un peu automatiques voir abusives. Il est important de ne pas tenter sa chance à la moindre réception d’un avis de contravention. On attirera l’attention des auditeurs sur le fait que le juge du tribunal de police peut avoir la main sensiblement plus lourde que ce qui était prévu en matière d’amende forfaitaire. On pense bien évidemment au montant d’amende qui peut enfler de quelques centaines d’euros, plus grave certaines infractions peuvent permettre au juge de prononcer une peine de suspension de permis de conduire.

 

Dans le même registre, signalons que contester dans l’espoir d’une amende moins sévère relève du mauvais calcul. Le Code de procédure pénale contraint, en effet, le juge lorsqu’il condamne à prononcer une amende d’un montant au moins égal à celui de l’amende forfaitaire contestée… Et se rajouteront à ce minimum syndical... le frais fixes de procédure...Très mauvais calcul donc...

 

Dernier conseil ne vous précipitez pas ! Il est vrai que tout incite l’automobiliste à payer rapidement (on pense notamment au tarif minoré de l’amende forfaitaire) rappelez-vous que vous bénéficiez dans tous les cas de figure d’une quinzaine de jours et même de 30 jours en cas de paiement par Internet pour bénéficier de ce tarif minoré. Si vous payez : il est trop tard la contestation n’est plus possible profitez donc de ces 15 jours ou de ce mois de réflexion avant de prendre la décision de payer ou de contester. Vous pourrez notamment, dans ce délai, solliciter, par exemple, l’envoi du cliché photographique qui aura été pris au moment de l’infraction lorsque celle-ci a été relevée par radar automatisé. Vous aurez alors peut-être plus d’éléments pour prendre votre décision : contester ou payer. Attention concernant la demande de photos : généralement le cliché arrive dans les jours qui suivent la demande mais attention cette demande ne suspend pas les délais de contestation.

 

Podcast Clignotant droit - Comment contester un avis de contravention
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Publié par Me le Dall - dans Clignotant Droit PV Avis de contravention Radar
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Bienvenue à vous sur ce premier numéro de cligno droit, le tout nouveau podcast consacré au droit de la route et au droit des mobilités.

Pour écouter cet épisode consacré aux fausses rumeurs du permis à points, c’est par là…

 

Et si vous ne pouvez pas nous écouter, vous pourrez nous lire grâce à la retranscription ! Vous nous pardonnez alors certaines formules un peu familières et parfois peu juridiques, mais n’oubliez que nous sommes à l’oral !

 

Bonne écoute ou bonne lecture !

 Derrière le volant ou plutôt derrière le micro, votre serviteur je me présente en quelques mots : Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit, président de la Commission ouverte droit routier du Barreau de Paris, directeur scientifique des États généraux du droit automobile et auteur de nombreux ouvrages en la matière.

 

Pour étrenner ce tout nouveau podcast nous allons ensemble tordre le cou à quelques rumeurs qui traînent encore trop souvent dans les méandres d’Internet et des réseaux sociaux.

 

Et l’on commencera avec cette rumeur archi-tenace du permis à points qui ne concernerait que les conducteurs ayant obtenu le précieux sésame après 1992. La rumeur, disons-le tout de suite puisqu’il s’agit d’une rumeur n’est pas totalement infondée mais s'avère totalement fausse. Effectivement le dispositif du permis à points découle d’une loi de juillet 1989 et qui n’est entrée en application qu’en 1992. Malheureusement pour tous les conducteurs de l’époque le permis à points s'applique à tout le monde, un peu à l’image du contrat de travail qui passe à 35 heures pour tout le monde y compris les CDI signés bien en avant l’arrivée des 35 heures…

 

Bien sûr l’entrée en vigueur de la loi de 89 sur le permis à point s’est accompagnée d’un certain nombre de recours notamment sur la question de l’entrée en application puisque le dispositif a connu des retards à l’allumage entraînant une arrivée un peu après la date initialement prévue.

 

Disons-le tout de suite tous les recours ont échoué tout ce qui devait être tenté, en termes d'action en justice, l'a été il y a une trentaine d’années et la question de l’application à tous les conducteurs du dispositif du permis à points ne soulèvera plus aujourd’hui la moindre interrogation.

 

Toujours en matière de permis, on voit encore beaucoup circuler des recommandations visant à éviter le passage en format carte de crédit pour le permis de conduire. À l’origine de ces recommandations : l’idée que le permis de conduire ne serait plus délivré à vie mais soumis à une visite médicale. En réalité, le permis de conduire format carte de crédit fait simplement mention d’une date de validité comme la carte nationale d’identité fait également d'une telle mention. La fin de validité indiquée sur les permis de conduire nouveaux formats n’implique pas, pour la délivrance d’un nouveau titre, le passage d’une quelconque visite médicale.

 

Et toujours en matière de permis à points et les rumeurs sont décidément nombreuses et tenaces l’astuce qui permet d’éviter le retrait de points en s’abstenant de payer ou au contraire en ajoutant un euro ou deux euros à son chèque… L’absence de paiement n’évitera en aucun cas le retrait de points. Au mieux elle pourra repousser un peu l’échéance. Le Code de la route prévoir en effet plusieurs facteurs « déclencheurs » du retrait de points sur le permis. : le paiement au stade de l’amende forfaitaire, la survenance d’une condamnation définitive ou entre les deux tout simplement l'émission du titre exécutoire de l’amende forfaitaire majorée. L’absence de tout paiement de l’amende forfaitaire par exemple au tarif de 135 € entraînera à terme l’envoi d’une amende forfaitaire majorée à 375 € c’est à ce moment-là : paiement ou non des 375 € que le retrait de points pourra intervenir. Quant à l’astuce d’ajouter un euro ou deux au chèque de paiement de l’amende, ce genre de pratique n’évitera aucunement le retrait de points. Et par contre fera perdre un ou deux euros à celui qui aura tenté la combine…

 

On signalera d’ailleurs à tous ceux qui pensent s'en être sortis grâce à une bonne combine « des Internets » que le traitement administratif qu’il s’agisse des procédures d’enregistrement de retrait de points ou du traitement des contestations émises par les conducteurs est relativement long. Il peut se passer de nombreux mois avant qu’un conducteur ne reçoive un courrier de retrait de point ou un courrier de l’officier du ministère public rejetant sa contestation. On déconseillera donc aux conducteurs amateurs d’astuces en tout genre de crier victoire trop vite, on pourra au contraire leur conseiller de consulter le site de l’Agence Nationale de Traitement Automatisé des Infractions l'ANTAI qui permet de suivre le cheminement de la contestation...

 

Et pour finir un grand classique avec le coup du radar fantôme : les agents verbalisateurs n’ont aucunement l’obligation de montrer le radar ou la preuve de l’excès de vitesse à un conducteur. Nous sommes en présence d'agents assermentés qui constatent l’affichage d’une mesure sur l’écran d’un appareil que l'on espère homologué et vérifié périodiquement.  Dans la pratique, les agents sont tout simplement souvent dans l’impossibilité de montrer un radar lorsqu’ils opèrent en équipe avec un agent à la prise de mesure et des motards à l’interception… Pas donc d’autre moyen que de faire confiance aux agents en attendant peut-être un jour l’attribution aux forces de l’ordre d’engins permettant l’impression d’un ticket ou l’édition d’un cliché photographique. Ces appareils existent mais facturent leurs prestations un peu plus cher… comme quoi dans la vie tout est question de budget…

 

Je vous dis à bientôt pour un nouveau podcast de cligno droit, Bonne route et penser à garder le sourire au volant vous êtes souvent photographiés.

 

Podcast Clignotant Droit - Les fausses rumeurs du permis à points
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Avocat permis de conduire

Avocat permis de conduire

En présence d'une contestation opérée dans les formes (voir à ce sujet la fiche comment opérer une contestation), l'Officier du Minière Public -OMP- qui la reçoit n'a pas énormément de possibilités :

 

  • soit il classe l'infraction sans suite : l'automobiliste n'entendra plus parler de son infraction et ne se verra pas retirer de points. (Attention : une absence de réponse de l'OMP à un courrier de contestation ne signifie pas qu'un classement sans suite a été opéré !)

  • soit il transmet le dossier au tribunal compétent, en l'espèce la juridiction de proximité. Dans ce cas, l'automobiliste recevra une citation pour un date d'audience au cours de laquelle son infraction sera examinée par le juge. (Attention : la contestation de l'automobiliste met fin à l'application de la procédure de l'amende forfaitaire, ainsi en cas de condamnation le juge peut prononcer une amende sensiblement plus élevée que les 135 euros de départ !)

 

Dans bien des cas, l'OMP retourne à l'automobiliste une réponse négative alors même que la contestation a été opérée dans le strict respect des formes. Les courriers de réponse de l'OMP peuvent par exemple la forme suivante : « Après enquête auprès de mes services, je suis au regret de vous informer de la parfaite validité de la verbalisation... ».

 

Dans ce cas de figure, l'OMP outrepasse clairement ses pouvoirs. L'OMP n'a pas, en effet, la faculté de juger de la pertinence des arguments soulevés par l'automobiliste. C'est le rôle du... juge.

 

Sur ce point, la jurisprudence est extrêmement claire. Les textes également.

 

On peut, sur ce sujet, citer la circulaire  relative à la politique pénale en matière de contrôle automatisé de la vitesse du 7 avril 2006 CRIM 2006 - 08 E1/07-04-2006 NOR : JUSD0630049C

 

« En application de l’article 530-1 du C.P.P. une contestation ne peut être considérée comme étant irrecevable que si elle n’est pas motivée ou si elle n’est pas accompagnée de l’avis correspondant à l’amende, outre les cas où, en application des dispositions de l’article 529-10, elle doit être accompagnée du versement d’une consignation.

 

L’O.M.P. ne dispose pas du pouvoir d’apprécier le caractère bien fondé ou non de la réclamation ou de la requête en exonération, son pouvoir d’appréciation se limitant à l’examen de la recevabilité formelle de la contestation.

 

Lorsque les conditions de recevabilité sont remplies, la contestation doit être obligatoirement portée devant la juridiction de jugement à moins que l’O.M.P ne décide de renoncer aux poursuites. »

 

En présence de qu'il convient de qualifier de rejet abusif d'un OMP, il conviendra de prendre avocat dans les meilleurs délais avec votre avocat afin de passer outre ce rejet.

 

Des moyens existent, en effet, pour parvenir à plaider sa cause devant un tribunal malgré le barrage opéré par l'OMP.

 

Les pratiques abusives de certains OMP sont évidemment des plus regrettables, elles violent clairement l'un des droits fondamentaux du citoyen : l'accès à un juge. C'est pour cette raison que nous avons décidé avec la Commission juridique de 40 Millions d'Automobilistes de porter ces rejets abusifs devant la Cour européenne des Droits de l'Homme.

 

A consulter sur ce sujet, les différents articles de presse relatifs à l'action engagée devant la CEDH

 

Midi Libre
En Une / première page par Olivier Schlama

Route Comment les automobilistes peuvent contester une amende et se rebiffer contre l'Etat
Edition du 14 octobre 2009





Midi Libre
En Une

Interview de Maître le Dall  : PV "des droits sont bafoués"
Edition du 14 octobre 2009





Le Figaro
PV routiers : Une association saisit la justice européenne
Edition du 14 octobre 2009
Par Angélique Negroni



https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/15/01016-20091015ARTFIG00014-pv-routiersune-association-saisit-la-justice-europeenne-.php

France Soir
Edition du 1er décembre 2009
Pv automobilistes, Leur droit à la défense n'est pas respecté


 

 

 

 

L'Officiel du Taxi
Dec 09/ Janv 10
Hugo Roger, 40 Millions d'automobilistes prépare une action contre l'Etat

officiel-du-taxi

 

 

Jean-Baptiste le Dall

Avocat à la Cour -  Docteur en Droit

 

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Avocat permis de conduire

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¤  Suivre son solde de points

La préservation de la validité de votre permis de conduire implique un suivi attentif du solde de points.

Il est à ce titre, toujours, préférable de se battre pour conserver son permis valide plutôt que d'attendre l'invalidation pour se préoccuper du problème.

Le suivi de son solde de points passe, notamment, par la consultation de son Relevé d'Information Intégral et par la suite de son solde de points sur Internet.

De nombreuses rumeurs ont circulé sur Internet conseillant aux automobilistes de ne jamais consulter leurs soldes. Au contraire, la consultation du solde de points ne porte aucunement préjudice à l'automobiliste. Effectivement les recours engagés à l'encontre d'une décision de retrait de points doivent l'être dans un délai de deux mois à compter de la notification de la dite décision, encore faut-il que cette notification ait été opérée dans les règles... La mise en place de recours à l'encontre des décisions de points ayant écorné votre permis reste donc toujours possible même après la consultation de son solde.

 

¤   Se méfier des courriers de l'administration notifiant une décision de retrait de points

 

Une fois la réalité de l'infraction établie au sens du Code de la route, l'administration fait parvenir à l'automobiliste une lettre référencée 48 en courrier simple. Cette lettre fait mention de l'infraction qui a entraîné la perte de point et précise l'état du solde de points.

 

L'automobiliste pourrait penser que le solde qui est indiqué dans son courrier correspond au solde réel de son capital de points. Ce n'est pas toujours le cas.

 

L'administration enregistre les décisions de retraits de points et les communique aux automobilistes avec plusieurs mois de retard et, plus grave, la chronologie des infractions n'est pas forcément respectée.

 

Ainsi, un automobiliste qui commet une infraction au mois de janvier et une autre au mois de février pourra recevoir au mois décembre la décision de retrait de point relative à l'infraction du mois de février alors que celle relative au mois de janvier n'a toujours pas été enregistrée... Le solde communiqué à l'automobiliste dans cette lettre 48 du mois de décembre ne tiendra donc pas compte du retrait de point à venir relatif à l'infraction du mois de janvier.

 

¤  Ne pas se précipiter pour payer

Le paiement d'une amende entraîne reconnaissance de l'infraction. Après ce paiement il ne sera plus possible de contester la réalité de l'infraction. Un recours à l'encontre de la régularité de point peut toujours être mis en place avec l'aléa qu'il implique, mais il ne sera plus question par exemple de soutenir que le feu était vert, que le panneau stop était masqué ou que le radar n'a pas été utilisé convenablement...

Les agents des forces de l'ordre insistent souvent sur la nécessité de payer l'amende sur le champ pour bénéficier du tarif minoré de l'amende forfaitaire (exemple : 90 euros au lieu de 135). Les automobilistes disposent pourtant d'un délai de 15 jours pour bénéficier de la minoration. Il est donc recommandé de ne pas payer immédiatement quitte à opérer le règlement dans les trois jours afin de se donner le temps de réflexion ou ... d'un coup de téléphone à un avocat.

 

 

 

¤  Demander la photographie en cas d'excès de vitesse constaté par radar automatique

 

De nombreux clichés pris par les cabines automatisées s'avèrent en pratique inexploitables, en toute hypothèse en cas de contestation ils ne permettront pas d'identifier le conducteur au volant.

 

Cette impossibilité d'imputation de l'infraction pourra être soulevée devant un juge à la suite d'une contestation. Mais encore faut-il avoir eu communication de la photographie pour baser sa contestation sur cet état de fait.

 

Or, les délais pour recevoir ce cliché peuvent s'avérer relativement longs. Une demande de photographie opérée à réception de l'avis de contravention pourra laisser espérer une communication du cliché avant l'achèvement du délai de de contestation de 45 jours. En effet, la demande de cliché n'interrompt pas le délai de contestation.

 

¤    En cas d'interception

 

Aucune disposition légale ne vous oblige à signer les documents qui vous sont remis. De même, en cas de simple contravention : petit excès de vitesse, feux rouge, stop, ligne blanche... l'absence de reconnaissance de l'infraction n'aura absolument aucune conséquence puisque si vous décidez de payer, le juge n'interviendra jamais... Au contraire, en cas de contestation, l'absence de reconnaissance de l'infraction pourra s'avérer utile à votre avocat...

 

¤    Oublier la politique de l'autruche

 

Circule encore sur Internet un certain nombre de fausses rumeurs qui peuvent s'avérer particulièrement préjudiciables à l'automobiliste...

 

¤    On ne peut pas m'enlever de point si je ne paye pas :

faux en l'absence de paiement, la décision de retrait de point interviendra quand même à l'émission du titre exécutoire (amende forfaitaire majorée)

 

¤    En payant quelques euros de plus, le mécanisme de retrait de points est bloqué :

faux le retrait interviendra quand même...

 

¤    Je peux rouler en toute tranquillité car j'ai obtenu mon permis de conduire avant 1992, et on ne peut donc pas m'enlever de point :

Faux bien sûr...

 

¤    Le juge a été clément et ne m'a pas enlevé de point ou il a oublié :

Le retrait de point est une mesure administrative qui n'est pas du ressort du juge. Ce n'est pas le juge qui prononce le retrait de point, il n'a, donc, pas à le préciser lors de son délibéré ou dans son ordonnance pénale. Dès lors que vous avez été condamné, même très légèrement, la décision de retrait de points interviendra quelques semaines ou mois plus tard et il sera alors trop tard pour faire appel de la décision...

 
 

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