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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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18 janvier 2011 2 18 /01 /janvier /2011 16:22
le Dall Avocat permis de conduire

le Dall Avocat permis de conduire

L'association 40 millions d'automobilistes se penche sur les réparations de pare-brises et l'influence de cette nouvelle activité sur la hausse des primes d'assurance : la position de l'association

Très sensible à l’augmentation annoncée de 2.5 à 4% des primes d’assurance automobile, « 40 millions d’automobilistes », qui a souhaité en comprendre la  cause, publie aujourd’hui une enquête inédite qui met en lumière, de façon surprenante, l’importance qu’a pris depuis plusieurs années la réparation des pare-brises dans les dépenses des sociétés d’assurance, ainsi que leur impact in fine sur le montant des primes. Cette enquête a été menée auprès d’assurés, de réparateurs et d’assureurs.

 Avec la montée en puissance des campagnes publicitaires aguicheuses autour de la réparation du pare-brise, annoncée à tort comme gratuite pour l’assuré, le marché du « litfing » du pare-brise a explosé. Le nombre des réparations augmente de 15% par an. Une situation qui profite très largement aux réparateurs, au détriment du budget du consommateur.

En effet, sur la base d’une prime moyenne d’assurance constatée de 397€*, la part de la garantie bris de glace s’élève à 32€, soit environ 8%, alors qu’elle était de 6% il y a deux ans. Suivant cette même évolution annuelle de 15%, le montant de la garantie bris de glace s’élèvera d’ici 3 ans, à environ 48€. Le seul poste « garantie bris de glace » entrainera ainsi une augmentation de 4% du montant de la cotisation payée par l’automobiliste.

Fort de ce constat, « 40 millions d’automobilistes » en appelle, aujourd’hui, à la responsabilité des assureurs et automobilistes pour que cesse rapidement cette dérive.

Un marketing anxiogène …

Selon l’enquête de « 40 millions d’automobilistes », si le service semble bien perçu aujourd’hui par les automobilistes assurés, c’est parce qu’on les angoisse vis-à-vis du danger réel que présente un impact, complété par le fait qu’une réparation coûte moins cher qu’un remplacement et fait faire des économies aux assureurs.

En effet, lorsque le processus de réparation n’existait pas, pour réparer un impact gênant ou grave, il n’y avait pas d’autre solution que le remplacement. Aussi, l’apparition de nouvelles techniques, qui apportait une solution innovante, a conduit les assureurs à recommander la réparation quand c’était possible, avec pour objectif d’éviter un remplacement plus coûteux.

Progressivement et compte tenu de la montée en puissance satisfaisante de l’offre, les assureurs ont mis en œuvre une démarche simplifiée et automatisée afin de faciliter l’accès de leurs assurés à ce service et de limiter les coûts de gestion administratifs.

Des différences de prix supérieures à 30 % entre les enseignes

Ainsi l’automatisation de la procédure, qui a supprimé tout contact préalable entre l’assuré et l’assureur, a transformé le client de l’assureur en un client du réparateur et a eu  pour conséquence d’amener l’assureur à perdre la maîtrise de sa garantie.

L’enquête a révélé que cette situation a été très profitable au marché de la réparation du pare-brise. Le développement des campagnes publicitaires et d’un marketing agressif et anxiogène sur le thème de la réparation gratuite des impacts a conduit à imposer le nom d’une enseigne dans l’esprit du public et à créer une sorte de monopole commercial. Ceci a eu pour double effet d’augmenter de façon très importante la demande de la part des consommateurs et surtout de rendre le leader du marché tellement incontournable que, pour des produits totalement équivalents, il se permet de pratiquer des prix supérieurs de plus de 30% à ceux de ses principaux concurrents.

« Au vu des conclusions de l’enquête, on a le sentiment d’assister à l’essor d’un marché du lifting du pare-brise sur le dos des assurés. A notre grande surprise, certains assureurs semblent faire preuve d’un silence gêné face à cette situation pourtant défavorable pour leurs clients. Le dindon de la farce c’est l’automobiliste qui finance un produit dont il n’a en réalité pas forcément besoin », commente Louis Derboulle, Président de l’association « 40 millions d’automobilistes».

« 40 millions d’automobilistes » en appelle à la responsabilité des assureurs et des usagers

Un des objectifs de « 40 millions d’automobilistes » étant de veiller au budget des automobilistes et par conséquent au bien-fondé de l’augmentation des contrats d’assurance, l’association a donc matière à agir sur le plan de l’intérêt général en ouvrant un débat public sur la question du marché de la réparation du pare-brise.

Par ce débat, l’association entend :

-  permettre aux assureurs de reprendre la maîtrise du dossier dans l’intérêt des consommateurs,

- sensibiliser les automobilistes sur la réalité de ce marché et sur le bien fondé de la réparation d’un impact par rapport au risque réel. Elle les invite à se rapprocher de leurs assureurs pour être orientés vers le réparateur conventionné le mieux placé au niveau prix.

- rééquilibrer le marché en faisant disparaître tout monopole qui peut être très préjudiciable à terme et qui se constitue progressivement sur le dos des assurés.

 

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