Trouver Une Info

LE DALL AVOCATS

 

Honoraires - grille de tarifs

 

Contactez votre avocat - Mail

 

Siège: 01 85 73 05 15

 

Portable: 06 64 88 94 14

 

L'AVOCAT DU PERMIS

Résultat de recherche d'images pour "code de la route argus assurance"

 

Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

L'actu du droit automobile et du permis de conduire sur :    

   

 twitter avocat permis de conduire le dall

 

facebook

 

7 décembre 2011 3 07 /12 /décembre /2011 14:11

Louis Nègre, sénateur UMP des Alpes Maritimes, vient de remettre à Thierry Mariani, Ministre des transport un nouveau rapport sur la dépénalisation des infractions au stationnement.

Le but : supprimer l'amende qui vient déjà de passer au mois d'août de 11 à 17 euros au profit d'une redevance administrative dont le montant serait librement fixé par les communes. Vous l'aurez compris l'objectif est clair augmenter à nouveau le prix de l'amende qui n'en serait plus une...

 

Cette volonté de renflouer les caisses est camouflé par un louable objectif : favoriser la rotation des véhicules. Il est vrai que lorsque la Mairie de Paris pour ne parler que la capitale supprime des centaines de places pour y installer des voitures électriques, on comprend que oui les automobilistes auront du mal à trouver une place de stationnement... Mais si l'objectif est réellement d'éviter les voitures ventouses, on pourra rappeler qu'il existe d'autres dispositifs comme le disque bleu

 

Louis Nègre parle d'un montant compris variable jusqu'à 35 euros, et nous indique déjà que certaines agglomérations pourraient fixer un tarif à 5 euros ! Les automobilistes apprécieront d'être pris non seulement pour des portes-monnaies ambulants mais en plus pour des abrutis. Comment peut-on croire que cette mesure conduise à une réduction du montant à verser...

 

On pourra également s'inquiéter des conséquences d'une dépénalisation des infractions au stationnement : qui « verbaliserait » ?, des sociétés privées obéissant à une logique de profitabilité ?

De même, on peut s'interroger sur les possibilités de contestation, et cette question est loin d'être anodine quand on lit que le défenseur des droits face au «délire bureaucratique» qui règne parfois en matière de verbalisation en est réduit à adresser au Garde des Sceaux et à la Ministre du Budget, des Comptes publics et de la Réforme de l'État une recommandation les mettant en demeure de faire cesser les poursuites engagées à l'encontre d'un automobiliste en grève de la faim...

 

Cette volonté de dépénalisation n'est pas nouvelle.

 

Louis Nègre qui était par ailleurs rapporteur du titre Transport du Grenelle 2 et premier vice-président du GART (Groupement des Autorités Responsables de Transport) milite depuis longtemps en ce sens. Et nous ne pouvons qu'espérer qu'il ait à militer encore quelques années pour cette dépénalisation. Car le rapport qui a été transmis au Ministre des transport n'est aujourd'hui qu'un rapport. C'est le gouvernement qui décidera de la suite à donner à cette idée.

 

Faisons donc en sorte que le gouvernement comprenne bien que les automobilistes ne veulent pas de ce nouveau racket.

 

Jean-Baptiste le Dall,

 

Avocat à la Cour

Contacter Maître le Dall :

ledall@maitreledall.com

le Dall Avocat permis de conduire

le Dall Avocat permis de conduire

Partager cet article
14 novembre 2011 1 14 /11 /novembre /2011 14:51

Maître le Dall fait le point pour les utilisateurs de Stop pervenche

 

L'article L.121-2 du Code de la route pose le principe d'une présomption de responsabilité à l'encontre du titulaire du certificat d'immatriculation.

 

« Par dérogation aux dispositions de l'article L. 121-1, le titulaire du certificat d'immatriculation du véhicule est responsable pécuniairement des infractions à la réglementation sur le stationnement des véhicules ou sur l'acquittement des péages pour lesquelles seule une peine d'amende est encourue, à moins qu'il n'établisse l'existence d'un événement de force majeure ou qu'il ne fournisse des renseignements permettant d'identifier l'auteur véritable de l'infraction.

 

Dans le cas où le véhicule était loué à un tiers, cette responsabilité pèse, avec les mêmes réserves, sur le locataire.

 

Lorsque le certificat d'immatriculation du véhicule est établi au nom d'une personne morale, la responsabilité pécuniaire prévue au premier alinéa incombe, sous les mêmes réserves, au représentant légal de cette personne morale. »

 

 

 

En clair, il est toujours possible de dénoncer l'auteur véritable des faits. Mais comme celui-ci aura toujours la faculté de contester la verbalisation en niant les faits..., l'arrangement entre amis reste la meilleure solution.

 

La généralisation du PV électronique permettra, et c'est peut être son seul avantage, au propriétaire du véhicule d'être informé de la verbalisation. Et oui certains « amis » peuvent être tentés de jeter l'avis de contravention...

 

Cette petite mise au point pourrait s'arrêter sur une maxime comme « les bons comptes font les bons amis ». On attirera cependant l'attention du lecteur sur un cas de figure heureusement assez rare, les verbalisations pour stationnement dangereux. Alors que la règle veut que les retraits de points n'interviennent qu'en présence d'une infraction à la circulation, il faut bien qu'une exception vienne contredire cette règle. Et c'est dans ces cas de verbalisations pour stationnement dangereux que réside l'exception avec 3 points à la clé. L'identification du véritable auteur de l'infraction devient alors cruciale puisque l'on ne parle plus d'une simple amende à 17 euros ! Signalons enfin, qu'en cas de carte grise au nom de Monsieur/Madame, les points seront retirés à celui figurant en premier sur la carte grise. La galanterie incitera donc Monsieur à payer, mais la prudence l'invitera à vérifier que Madame a simplement omis de payer son stationnement et n'a pas laissé son véhicule sur zone dangereuse.

 

 

 

Jean-Baptiste le Dall,

 Avocat à la Cour

 

Contacter Maître le Dall :

 

ledall@maitreledall.com

Avocat permis de conduire le Dall

Avocat permis de conduire le Dall

Partager cet article
19 octobre 2011 3 19 /10 /octobre /2011 10:19

Maître le Dall fait le point pour les utilisateurs de STOP PERVENCHE

 

La mise en fourrière peut effectivement être interrompue tant qu'il n'y a pas eu commencement d'exécution.

 

 

 

Pendant longtemps, les services de police ont soutenu une interprétation assez extensive de cette notion juridique de commencement d'exécution. Pour l'administration, le commencement d'exécution démarrait à l'apposition de l'autocollant « enlèvement demandé »... s'appuyant sur un arrêté du 5 février 1969 en son article 1 qui prévoyait que les frais étaient dus dès le commencement d'exécution.

 

Le vide juridique qui laissait place aux positions les plus osées de l'administration a fort heureusement été comblé en 1991. La circulaire du 24 avril 1991 est, en effet, venue préciser qu'il n'y avait commencement d'exécution que lorsque 2 roues au moins avaient quitté le sol.

 

Article R 325-12 du Code de la route :

 

I. - La mise en fourrière est le transfert d'un véhicule en un lieu désigné par l'autorité administrative ou judiciaire en vue d'y être retenu jusqu'à décision de celle-ci, aux frais du propriétaire de ce véhicule.

II. - L'immobilisation matérielle visée à l'article R. 325-2 peut constituer l'une des opérations préalables au commencement d'exécution de la mise en fourrière.

III. - La mise en fourrière est réputée avoir reçu un commencement d'exécution :

1° A partir du moment où deux roues au moins du véhicule ont quitté le sol, lorsque le transfert du véhicule vers la fourrière est réalisé au moyen d'un véhicule d'enlèvement ;

2° A partir du commencement du déplacement du véhicule vers la fourrière, quel que soit le procédé utilisé à cet effet.

 

D'où l'intérêt pour l'automobiliste d'être prévenu à temps de l'enlèvement de son véhicule ! (merci Stop Pervenche!) S'il arrive avant le décollage des 2 roues, ne « resteront » à payer que les frais des opérations préalables.

  

 

Jean-Baptiste le Dall,

Avocat à la Cour 

Contacter Maître le Dall :

ledall@maitreledall.com

Jean-Baptiste le Dall Avocat permis de conduire

Jean-Baptiste le Dall Avocat permis de conduire

Partager cet article
22 septembre 2011 4 22 /09 /septembre /2011 17:44

Maître le Dall fait le point pour les utilisateurs de STOP PERVENCHE

 

Un parking privé n'est pas nécessairement un havre de paix interdit aux Forces de l'Ordre et aux véhicules de la fourrière. Une voiture laissée sans droit sur un parking privé peut parfaitement être enlevée. La procédure est plus lourde que sur la voie publique, mais la sentence peut tomber et la voiture partir vers d'autres cieux ou plus précisément vers les sous-sols d'une fourrière peu hospitalière...

 

 

En pratique, la police ne va pas intervenir d'elle même. Une demande en ce sens doit émaner du maître des lieux (article 3 de la loi n°70-1301 du 31 décembre 1970). Si la voiture a été stationnée sur des parties communes, il reviendra au syndic de se charger des démarches (Cour d'appel de Paris 12 novembre 1987). On attirera également l'attention du lecteur sur certaines pratiques « border line » mises en œuvre par des propriétaires pressés de récupérer leurs emplacements de parking: pousser le véhicule dehors et le laisser sur un stationnement gênant ou même tout simplement devant l'entrée du parking... plus besoin alors d'invitation pour les Forces de l'Ordre qui pourront rapidement s'occuper du véhicule...

 

Jean-Baptiste le Dall,  

Avocat à la Cour

 

Contacter Maître le Dall :

 

 ledall@maitreledall.com

Jean-Baptiste le Dall Avocat permis de conduire droit auto

Jean-Baptiste le Dall Avocat permis de conduire droit auto

Partager cet article
9 septembre 2011 5 09 /09 /septembre /2011 15:31

La réponse de Maître le Dall pour STOP PERVENCHE

 

L'article R417-10 du Code de la route dresse une liste longue mais non exhaustive des différents cas de stationnement gênant : trottoirs, bandes et pistes cyclables, emplacements réservés à l'arrêt ou au stationnement des véhicules de transport public de voyageurs, des taxis, ponts, tunnels, bouches d'incendie, aires piétonnes... stop pervenche

En théorie, le propriétaire ayant laissé son véhicule sur de tels emplacements ne devrait trouver sur son pare-brise qu'un seul avis de contravention. En pratique, c'est parfois plusieurs avis qui seront glissés sous l'essuie-glace...

 

Est ce légal ? Bien sûr que non !

 

En présence de multiples PV, la contestation est donc de mise. Une seule amende devra être réglée. A l'appui de la contestation, l'automobiliste devra fournir une copie du ou des autres PV ainsi que la trace de paiement d'un des PV et ne pas hésiter à citer les éléments suivants :

 

L'arrêt du 7 juin 1995 (n°de pourvoi 93-84 757) qui précise bien que «le stationnement gênant prévu par l'article R. 37-1 du Code de la route constitue une contravention instantanée qui ne cesse que par l'enlèvement volontaire ou forcé du véhicule et qui ne peut donner lieu qu`à une seule poursuite »

 

Cette impossibilité d'une verbalisation multiple avait déjà été posée dans le cadre d'une vieille Réponse ministérielle (Rep. Min. AN, 10 février 1968).

 

Jean-Baptiste le Dall,  

Avocat à la Cour

 

Contacter Maître le Dall :  

 

 ledall@maitreledall.com

Partager cet article
31 août 2011 3 31 /08 /août /2011 13:18
Stationnement : fausse rumeur sur les avis de contravention raturés

Le montant de l'amende pour stationnement non payé a augmenté cet été. Le passage de 11 à 17 euros s'est fait « discrètement» le 1er août.

 

Mauvaise surprise à venir pour les automobilistes et surprise également pour les agents en charge de la verbalisation. Surprise car, même si cette augmentation était prévue de longue date, rien n'a été fait pour la mise à jour des avis de contravention. Bon nombre d'automobilistes ont, ainsi, pu trouver un « papillon » raturé... Certains ont pensé y voir un vice de procédure. Rien de tel en vérité, la Cour de cassation ayant déjà eu l'occasion de connaître d'une problématique très similaire.

 

A lire, pour en savoir plus ma chronique sur le plus du Nouvel obs :  

 

Stationnement : peut-on faire sauter son pv à 17 euros ?  

LePLusNouvelObs 

 

 

 

 

Jean-Baptiste le Dall,  

Avocat à la Cour

Contacter Maître le Dall :  

  ledall@maitreledall.com
  
 

Partager cet article