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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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7 juillet 2015 2 07 /07 /juillet /2015 17:32

L’habitude a été prise depuis de nombreuses années de faire passer les couleuvres aux automobilistes discrètement pendant les mois d’été. 2015 n’échappe pas à la règle, le mois de juillet est à peine entamé que déjà arrive (au JO du 4 juillet) l’infraction d’arrêt ou de stationnement très gênant pour les véhicules à moins de 5 mètres d’un passage piéton.

Jean-Baptiste le Dall, Avocat à la Cour, Docteur en Droit

La notice du décret n° 2015-808 du 2 juillet 2015 « relatif au plan d'actions pour les mobilités actives et au stationnement » est très claire : « le décret vise à sécuriser et à développer la pratique de la marche et du vélo. Il améliore le respect des cheminements piétons et des espaces dédiés aux cyclistes, en aggravant les sanctions en cas d'occupation par des véhicules motorisés. Il interdit l'arrêt ou le stationnement à cinq mètres en amont du passage piéton (en dehors des places aménagées) pour accroître la visibilité entre les conducteurs de véhicules et les piétons souhaitant traverser la chaussée… »

Et effectivement les lecteurs assidus du Code de la route pourront se délecter d’un article R417-11 qui précise qu’est « considéré comme très gênant pour la circulation publique l'arrêt ou le stationnement :

5° D'un véhicule sur les passages réservés à la circulation des piétons en traversée de chaussée ; (…)

7° D'un véhicule à proximité des signaux lumineux de circulation ou des panneaux de signalisation lorsque son gabarit est susceptible de masquer cette signalisation à la vue des usagers de la voie…

8° c) Sur une distance de cinq mètres en amont des passages piétons dans le sens de la circulation, en dehors des emplacements matérialisés à cet effet, à l'exception des motocyclettes, tricycles et cyclomoteurs «

A la clé une amende forfaitaire de 135 euros et un tour à la fourrière.

Alors, bien évidemment, on peut comprendre la logique officiellement avancée, lorsque l’on s’apprête en tant que piéton à s’engager sur le passage clouté, il est plus sûr d’avoir une vue dégagée sur l’axe de circulation. De même les véhicules engagés sur cet axe peuvent mieux anticiper l’arrivée d’un piéton sur la chaussée s’il n’y a pas de véhicule stationnant avant le passage clouté.

Tout le monde peut suivre ce raisonnement, le problème -et l’occulter relève de la plus grande hypocrisie- c’est que cette mesure va conduire à la suppression d’un grand nombre de places de stationnement que de nombreuses agglomérations, à commence par Paris, vont bien évidemment s’abstenir de recréer.

Avec ce décret, sous couvert, de développement « de la pratique de la marche » c’est bien la chasse aux voitures qui se poursuit…

Le stationnement à moins de 5 mètres d’un passage piéton interdit par le décret du 2 juillet 2015
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3 avril 2013 3 03 /04 /avril /2013 13:18

La Préfecture de police vient de nous annoncer qu’elle se lançait dans la vidéo-verbalisation pour le bien être des parisiens qui réclament tous une fluidification du trafic.

 

On ne peut s’empêcher de sourire lorsque l’on se rappelle que Bertrand Delanoë nous expliquait en novembre dernier que «depuis 2001, le nombre de places de stationnement pour voiture a été réduit d'un tiers, passant de 235.000 en 2001 à 149.385 en 2011».

 

Places de livraison, velib, Autolib… la mairie de Paris n’a pas manqué d’idées pour supprimer les places de stationnement, certains auraient pu croire que l’imagination débordante de nos têtes pensantes allait atteindre ses limites. Et non ! Encore plus fort que des vélos ou des voitures électriques, des jardins et potagers risquent de venir prendre la place des vilaines voitures.

 

C’est ce que nous apprend l’Appel à projets végétalisations innovantes lancé ce mois-ci.

 

«Dans une ville dense comme Paris, où l'espace public est contraint, la bande de stationnement entre le trottoir et la chaussée offre une réelle opportunité pour y insérer par endroits végétaux, terrasses, lieux de halte…»

 

Le lecteur trouvera ci-dessous un autre extrait de ce document où l’on constate que l’on parle déjà plus de bande de stationnement mais de bande multi usages…

 

« Appel à projets végétalisations innovantes - dossier de consultation avril 2013

 

Annexe 4 : De la bande de stationnement à la bande multi usages

 

La transformation de la bande de stationnement en bande multi usages offre également de nombreuses perspectives pour le développement d’activités économiques et pour la création d’emplois. Elle peut avoir des répercussions positives pour le développement des services et commerces de proximité à travers des extensions sous forme de terrasses ou d’étalages... Elle peut enfin offrir un terrain propice à la création d’activités nouvelles et ainsi répondre à des besoins insatisfaits (services à la personne, récupération/recyclage, commerces non sédentaire…) La diversification de l’utilisation de la bande de stationnement offre donc une possibilité d’offrir de nouveaux espaces au développement de la biodiversité et de l’agriculture urbaine. »

 

C’est vrai plus besoin de voiture, si je peux trouver un poireau et trois patates sur les places de stationnement en bas de chez moi. Reste le problème des enfants… peut-être faudrait-il que je songe à transformer mon domicile en espace multi usages et remplacer mes enfants par un ou deux yuccas et une azalée.

 

(ndla : non cet appel à projet n’est pas un poisson d’avril)

 

Jean-Baptiste le Dall

 

Avocat à la Cour

 

Droit Automobile – Permis de conduire

 

le Dall Avocat permis de conduire

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20 mars 2013 3 20 /03 /mars /2013 13:31

La récente annonce d’une augmentation de l’amende pour stationnement impayé a provoqué de vives réactions et l’on ne peut que s’en féliciter. Le gouvernement n’a pas encore tranché la question des modalités de cette augmentation : hausse généralisée sur tout le territoire ou tarification à la carte avec une dépénalisation du stationnement impayé. Avec cette deuxième solution, les agglomérations de province pourraient certes ne pas s’aligner sur les vertigineux tarifs parisiens, mais de nombreuses dérives sont à craindre : jungle tarifaire incompréhensible pour l’automobiliste, privatisation rampante de la gestion du stationnement de surface avec des risques de recherche aveugle de rentabilité, et que dire des possibilités de contestation des automobilistes… En cas de dépénalisation du stationnement payant, les automobilistes auront-ils les mêmes droits qu’aujourd’hui ? Rien n’est moins sûr…

 

On attend donc la position du gouvernement, mais déjà se murmure l’idée d’un effet d’annonce comme cela avait déjà été le cas lors de la dernière augmentation de l’amende pour stationnement impayé en 2011 avec le passage de 11 à 17 euros. Au départ le montant évoqué tournait autour de 22 ou 25 euros. Les 35 euros évoqués dans le cadre de la conférence sur le Nouveau Grand Paris et son financement pourraient n’être qu’un simple ballon d’essai pour mieux faire passer la pilule d’une augmentation à 25 euros…

 

Mais en attendant ce chiffre de 35 euros interpelle puisque c’est également le montant actuel de l’amende pour stationnement gênant. Or comme son nom l’indique le stationnement sauvage est bien plus gênant qu’un retard de 3 minutes dans l’apposition du ticket horodateur. La hausse de l’amende pour stationnement impayé devra inévitablement entraîner, à terme, une hausse de celle dressée pour stationnement gênant…

 

Et ce que l’on avait observé pour le stationnement payant est en train de s’opérer pour le stationnement gênant. On commence, d’abord, par se doter d’un outil de verbalisation de masse et ensuite on augmente le tarif… Pour le stationnement payant, on a, ainsi, commencé par équiper les agents verbalisateurs de boitiers électroniques pour pouvoir dresser encore plus de PVE (le fameux PV électronique) et ensuite on annonce discrètement la hausse de l’amende. Résultat +7% de pv de stationnement en 2011 et la tendance est identique pour l’année passée…

 

Pour le stationnement gênant, la technique est la même, on accroit les possibilités de verbalisation, puis l’on augmentera le montant de l’amende…

 

Comment faire pour traquer encore davantage l’automobiliste à Paris ? Rien de plus simple, on utilise les caméras de vidéosurveillance. La préfecture de Police nous annonce le recours à une cinquantaine de caméras pour l’instant sur les  1037 actuellement déployées dans le cadre du plan de vidéoprotection parisien. Mais il est bien évident que demain le maillage sera sensiblement plus dense !

 

Pour la Préfecture de police l’objectif officiel est des plus louables améliorer la sécurité routière et fluidifier le trafic.  Mais soyons réaliste ce n’est pas un agent derrière un écran vidéo qui pourra permettre de lutter efficacement contre la cause numéro 1 de mortalité sur la route : l’alcool au volant… Et quant à la volonté de fluidifier le trafic, les automobilistes parisiens ne pourront qu’apprécier la bienveillance des autorités lorsque l’on sait que depuis 2001 plus de 23 000 places de stationnement en surface ont été supprimées à Paris. Et cela ne fait que commencer, le déploiement d’Autolib et de Velib réclamera encore de nouveaux emplacements…

 

Ce n’est pas le stationnement gênant qui perturbe le trafic parisien, c’est l’absence de places de stationnement !  

 

Les automobilistes n’ont donc pas fini de payer… Inauguration de la vidéo verbalisation dès le 2 du mois prochain, et non hélas ce n’est pas un mauvais poisson d’avril.

 

Avocat permis de conduire le Dall

Avocat permis de conduire le Dall

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 13:15
Avocat permis de conduire

Avocat permis de conduire

Soulagement pour les automobilistes parisiens qui pourront peut être trouver une place de stationnement plus rapidement. A partir de ce soir, il devient en effet possible de se garer sur certains emplacements de livraison.

 

Cette nouveauté fait suite à une expérience qui avait été menée avec succès dans le 17ème arrondissement parisien. A partir du 1er décembre, les automobilistes pourront donc utiliser, de 20h à 7h, près de 7000 places supplémentaires qui restaient très largement inoccupées (tout du moins légalement...) la nuit. L'utilisation de ces places est également autorisée le dimanche et les jours fériés.

 

Certains emplacements de livraison dits « sanctuarisés » demeurent toutefois interdits au stationnement même de nuit. Au nombre de 2000, ces emplacements sont identifiables grâce à une double ligne jaune.

 

 

Jean-Baptiste le Dall,

Avocat à la Cour

 

 Contacter Maître le Dall :   

ledall@maitreledall.com
 

 

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