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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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11 août 2021 3 11 /08 /août /2021 09:47
Contrôle technique moto - le Dall avocat permis de conduire

Contrôle technique moto - le Dall avocat permis de conduire

FLASH Mise à jour 12/08/2021 : Le décret du 9 août 2021 serait « suspendu jusqu'à nouvel ordre ». D'après l'AFP après entretien avec le Président de la République, le Ministre Jean-Baptiste Djebbari "a convenu avec les fédérations de se retrouver à la rentrée pour échanger largement sur les différents sujets les concernant". Rendez-vous donc à la rentrée...

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Pendant longtemps les motards avaient pensé pouvoir échapper au contrôle technique obligatoire, un décret du 9 août 2021 vient de mettre fin à leurs ultimes espoirs. Petit tour d'horizon de ce nouveau dispositif de contrôle technique pour les deux roues et trois roues motorisés avec Maître le Dall.

 

Par Jean-Baptiste le Dall, Avocat à la Cour, Docteur en Droit
Président de la Commission ouverte Droit routier du Barreau de Paris
Directeur scientifique des États Généraux du Droit Automobile

 

Un peu à l’image de l'irréductible village gaulois, la France était jusqu’à présent le dernier pays au sein de l’Union européenne à ne pas avoir mis en place de contrôle technique pour les motos, scooters et autres deux-roues motorisés ou trois-roues motorisés.

Le souhait de la Commission européenne de voir un contrôle technique obligatoire pour les motos instauré sur tout le territoire de l’Union n’est pas nouveau. Mais la France avait obtenu une dérogation de sept ans avec, en théorie, une mise en place du contrôle technique en 2022 sauf à ce que l’accidentologie des usagers de deux-roues ait pu être abaissée du fait de l’adoption de certaines mesures spécifiques.

Les motards avaient pu croire un moment que les pouvoirs publics français choisiraient de rester à l’écart de leurs voisins européens en matière de contrôle technique moto. Le Ministère des transports avait notamment, au mois d’avril 2021, fait passer le message aux organisations et associations d’usagers : FFMC et FFM que le contrôle technique 2RM et 3RM ne serait pas appliqué en 2022, la France n’étant absolument pas prête à déployer ce dispositif en quelques mois.

Mauvaise surprise quelques semaines plus tard pour les organisations de motards lorsqu’elles découvrent que la Direction Générale de l’Énergie et du Climat (DGEC) planche en fait sur un projet de décret qui allait être présenté au Conseil d’État.

 

Ce décret vient d’être publié au JO du jour à savoir le 11 août 2021. Il s’agit du Décret n° 2021-1062 du 9 août 2021 relatif à la mise en place du contrôle technique des véhicules motorisés à deux ou trois roues et quadricycles à moteur.

Le dispositif mis en place par le décret est très similaire à ce qui se pratique pour les automobiles : à savoir un contrôle technique obligatoire pour les deux roues et trois roues motorisés et quadricycles à moteur tous les deux ans. Ce contrôle technique concerne les véhicules de plus de quatre ans à compter de leur mise première mise en circulation.

Comme pour les voitures, un contrôle technique de moins de six mois sera obligatoire en cas de cession.

Enfin les motos immatriculées en collection vont pouvoir bénéficier comme les voitures d’un régime allégé avec une périodicité de 5 ans. On rappellera que le régime de collection est réservé aux véhicules de plus de 30 ans.

Le calendrier

En pratique, pas de contrôle technique motos en 2022 puisque l’article 8 de ce décret prévoit une soumission progressive des véhicules déjà immatriculés au contrôle technique.

« Les véhicules motorisés à deux ou trois roues et les quadricycles à moteur immatriculés avant le 1er janvier 2023 font l'objet d'un contrôle technique obligatoire selon le calendrier suivant :

- le premier contrôle des véhicules immatriculés avant le 1er janvier 2016 est réalisé en 2023 ;

- le premier contrôle des véhicules immatriculés entre le 1er janvier 2016 et le 31 décembre 2020 est réalisé en 2024 ;

- le premier contrôle des véhicules immatriculés entre le 1er janvier 2021 et le 31 décembre 2021 est réalisé en 2025 ;

- le premier contrôle des véhicules immatriculés entre le 1er janvier 2022 et le 31 décembre 2022 est réalisé en 2026.


Ce contrôle est à réaliser, au plus tard, dans les quatre mois qui suivent la date anniversaire de leur première mise en circulation, dans la limite du 31 décembre de l'année prévue. »

 

Les sanctions

Rappelons pour les motards qui n’avaient pas forcément à connaître ce texte que les dispositions de l’article R323-1 du Code de la route prévoient les sanctions en cas de défaut de contrôle technique : pas de retrait de point de permis de conduire pour cette infraction qui viendra toutefois alléger le portefeuille du contrevenant d’une amende forfaitaire de 135 € (90 en cas de paiement rapide en tarif minoré et 375 € pour l'amende forfaitaire majorée).

 

On rappellera surtout qu’en cas de défaut contrôle technique l’immobilisation peut être prescrite et même une mise en fourrière !

 

le Dall Avocats 2021 – Permis de conduire - Droit routier

 

Nous contacter : ledall@maitreledall.com

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19 septembre 2019 4 19 /09 /septembre /2019 11:02
Des problèmes avec votre auto récemment acquise, votre avocat peut vous accompagner Image parCapri23auto de Pixabay

Des problèmes avec votre auto récemment acquise, votre avocat peut vous accompagner Image parCapri23auto de Pixabay

Maître Jean-Baptiste le Dall met en garde contre les achats impulsifs que l’on peut regretter amèrement après quelques jours. Précaution, droit de rétraction, expert en automobile, vices cachés… on fait un rapide tour de la question

Cela fait partie des dossiers que l’on retrouve presque tous les ans à la rentrée. Les touristes en vacances à l’autre bout de la France craquent pour une belle auto qu’ils n’auront pas forcément l’occasion de revenir essayer une fois de retour à la maison. On se dit qu’ « on est déjà sur place, on économise donc les frais de déplacement et puis le joli cabriolet c’est quand même plus sympa qu’une carte postale comme souvenir » …

Une fois de retour à la maison, c’est le début des déconvenues… Avec le mauvais temps de septembre, le véhicule démarre moins facilement que sous le soleil d’août, le capote que l’on n’avait pas pu tester montre quelques signes de faiblesse, la voiture chauffe dans les embouteillages urbains, le petit tour à la concession du coin pour raccommoder une broutille tourne au drame…

Le premier réflexe des acheteurs insatisfait est souvent le bon : se tourner vers le vendeur. Mais c’est que beaucoup vont déchanter : contrairement à la croyance populaire, en la matière le droit de rétractation n’existe pas. Le délai de 7 ou plutôt de 14 jours concerne la vente à distance…

Bien sûr, rien n’empêche un vendeur de reprendre le véhicule… mais rien ne l’y contraint non plus…

Le vendeur peut également prendre à sa charge une partie des frais, mais rien ne l’y contraint non plus…

Attention aux accords trop vitre conclus

On dit souvent qu’un mauvais accord vaut mieux qu’un bon procès, ce n’est pas forcément faux puisque souvent le bon procès ou tout du moins une décision de justice favorable pourra se faire désirer de nombreux mois…  mais dans tous les cas de figure mieux vaut un bon accord qu’un mauvais accord.

Si les déconvenues apparaissent déjà au bout de quelques jours de vie commune, on peut supposer qu’elles ne sont que les premières d’une longue litanie.

Il est donc conseillé si l’on a un doute de ne pas en rester là. Plus le temps passe, plus il sera difficile de prouver que le défaut existait bien avant la vente, et les réparations successives au fil des nouvelles avaries ne feront que faire disparaître d’éventuels éléments de preuve.

Un contrôle technique volontaire peut permettre d’y voir plus clair, le mieux est de faire appel à un expert en automobile qui pourra avoir une vision plus globale. Un professionnel de la réparation pourra également éclairer l’acheteur déçu, mais il sera toujours possible de s’interroger sur la nécessité réelle d’opérer le remplacement de telle ou telle pièce…

Attention au démontage

On indiquait que rien ne contraignait le vendeur à reprendre le véhicule ou prendre en charge telle ou telle intervention, en réalité une décision de justice peut parfaitement l’y obliger. Mais pour espérer obtenir une telle décision, il convient de prendre certaines précautions au moment des premières déconvenues. Avant que le juge ne tranche, un certain nombre d’opérations d’expertise vont devoir être menées pour éclairer le tribunal. Le principe de ces opérations d’expertise est celui du contradictoire.

A un acheteur qui se plaindra du véhicule que lui aurait vendu l’un de mes clients, je commencerais par lui dire : prouvez moi-ça.

Si l’élément mécanique en cause a été changé, qui peut me garantir qu’il s’agissait bien de celui monté sur le véhicule ? Qui peut me garantir que les dégâts n’ont pas été occasionnés par le démontage… De même l’intervention d’un réparateur pourra faire disparaitre des éléments qui auraient pu être analysés (on pense par exemple à l’huile du moteur).

On retiendra que si l’on veut espérer pouvoir remettre en cause une cession de véhicule ou obtenir une indemnisation, on ne se précipitera pas pour tout faire réparer…

Vigilance et bon sens

Le plus grand conseil que l’on puisse donner est bien évidement de faire preuve de vigilance au moment de l’achat. Différents sites internet proposent un accès à l’historique du véhicule convoité. Certains sites sont payants comme histo-auto.com qui offre par exemple l'accès à des données sur des véhicules ayant fait un petit tour à l'étranger.

Mais l’administration a, également, mis en place le site Histovec qui permet déjà une large information. L’acheteur ne peut pas y accéder directement mais peut demander au vendeur de lui transmettre le lien internet vers la fiche d’historique de son véhicule sur Histovec. Méfiance, si le vendeur refuse, à moins de tomber sur quelqu’un qui n’a jamais eu un ordinateur de sa vie, accéder à Histovec est simplissime : nom, date de naissance du propriétaire et certificat d’immatriculation sont les seuls à avoir pour accéder au site…

Attention à bien lire ce qui figure sur les documents fournis par le vendeur au moment de la cession. On pense notamment au rapport de contrôle technique. Les tribunaux jugeront qu’il n’est plus possible pour un acheteur de se plaindre d’un défaut qui serait mentionné sur le PV de contrôle technique et ce même si le vocabulaire employé sur ces documents n’est pas forcément très clair pour le grand public.

On peut supposer que les tribunaux adopteront la même analyse avec des rapports générés par des sites comme histo-auto.com ou par Histovec.

De même, pour parler par exemple de la garantie légale des vices cachés, ce dispositif ne porte par définition que sur des défauts non apparents… Il sera très compliqué pour un acheteur de se plaindre d’un problème de carrosserie visible par tous…

Et si on s’est quand même laissé tenter ?

Déjà rassurez-vous, vous ne serez pas les premiers ni les derniers à avoir succombé à la tentation, ébloui par des chromes étincelants. Et ensuite, prenez attache avec votre avocat. Nous pourrons dans un premier temps vérifier le fondement de vos demandes. En un mot, nous vérifierons que les problèmes que vous avez pu constater sur votre auto peuvent permettre (ou pas) une remise en cause de la vente ou l’octroi d’une indemnisation par un juge. Il n’est pas question de s’engager dans un recours qui peut s’avérer long et coûteux si les perspectives d’aboutissement sont faibles. Nous pourrons si vous le souhaitez vous diriger vers un expert en automobile pour vous permettre une vision plus juste de l’ampleur des problèmes sur votre véhicule.

La première étape si l’on veut se faire accompagner à la suite d’un achat malheureux est donc le rendez-vous qui peut se faire au cabinet, mais la consultation peut également se faire à distance.

Nous pourrons, dans le cadre de cet entretien envisager l’engagement d’une démarche de règlement amiable avec votre vendeur.

Et si aucune solution ne peut être trouvée, nous envisagerons alors l’action en justice….

Jean-Baptiste le Dall

Avocat à la Cour, Docteur en Droit

ledall@maitreledall.com

 

image par Anne le Dall... nature morte en pleine expertise

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