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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

L'actu du droit automobile et du permis de conduire sur :    

   

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4 mars 2010 4 04 /03 /mars /2010 13:30
Avocat permis de conduire

Avocat permis de conduire

Le ministère de l'Intérieur a mis en place un site Internet Télépoints sur lequel le conducteur peut consulter son solde de points.


Accéder au site télépoints

L'accès à ce service nécessite la possession de votre numéro de dossier et de votre code confidentiel .


Ce numéro et ce code sont inscrits sur le Relevé d'Information Intégral ainsi que sur les courriers 48M et 48N.


En l'absence de ces documents, il est possible d'obtenir son numéro de dossier et son code en se déplaçant personnellement en préfecture avec une carte d'identité en cours de validité.


En théorie, n'importe quelle préfecture ou sous préfecture peut vous délivrer ces informations.


Pour connaître l'adresse de la préfecture la plus proche de chez vous et les horaires d'ouverture, cliquez ici.

Tant qu'à se déplacer en préfecture, il est conseillé à l'automobiliste de demander communication de son Relevé d'Information Intégral.


Attention : certaines préfectures refusent désormais de délivrer ce type de document et vous invite à faire une demande écrite.


Vous pouvez, en effet, également opérer la demande par écrit. Pour ce faire, vous devrez joindre à votre courrier des photocopies de votre permis de conduire, et d'une pièce d'identité en cours de validité, ainsi qu'une enveloppe affranchie au tarif recommandé avec demande d'avis de réception, comprenant la liasse permettant la distribution du recommandé, libellée à vos noms et adresses.

Certaines préfectures autorisent les conducteurs à formuler une demande par courrier. Pour savoir si votre préfecture gère de type de demande, rien de plus simple avec le formulaire suivant :

https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34791


La consultation du solde par internet ne sera possible que le lendemain de la délivrance du n° de dossier et du code.


NB : Le site télépoints ne délivre comme unique information qu'un nombre de points. La consultation par Internet ne permet pas de connaître avec certitude l'état réel de votre solde de points. L'administration enregistre, en effet, les décisions de retrait de point avec plus ou moins de retard. Une infraction peut, ainsi, donner lieu à l'enregistrement d'une décision de retrait de point plusieurs mois plus tard... La seule possibilité de comprendre à quoi correspond le nombre de points mentionné par Télépoints réside dans la consultation de votre Relevé d'Information Intégral. Ce document vous sera systématiquement demandé par votre avocat pour toute consultation en matière de permis de conduire.
 

 

 

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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 13:53
Avocat permis de conduire - permis à points

Avocat permis de conduire - permis à points

 En cas d'infractions simultanées ou concomitantes, les services de l'administration ne peuvent vous retirer que 8 points sur votre permis de conduire.

 

Article R223-2 du Code de la route


« Dans le cas où plusieurs infractions entraînant retrait de points sont commises simultanément, les retraits de points se cumulent dans la limite de huit points. »

 

Ainsi une interception se soldant par la remise d'un avis de contravention pour franchissement d'un feu rouge (4 points), d'un avis de contravention pour non port de la ceinture de sécurité (3 points) et d'un dernier avis pour usage du téléphone portable en circulation (3 points) conduira à une perte totale de 8 points et non 10 (4+3+3).

 

En pratique, les cumuls d'infractions se rencontrent le plus fréquemment en présence de verbalisations pour des faits d'alcoolémie au volant qui font perdre à eux seuls 6 points...

 

La limitation à une perte maximale de 8 points traduit la volonté du législateur de l'époque (loi du 10 juillet 1989) de faire reposer le système du permis à points sur une notion de pédagogie. Le conducteur constatant la perte progressive de ses points doit comprendre qu'il convient de changer son comportement sur la route. Or, cette notion de pédagogie cohabite difficilement avec une perte immédiate du permis en une seule fois. Les parlementaires ont, donc, opté pour le seuil des 2/3 du capital de points c'est à dire 8 pour la perte maximale en cas d'infractions concomittantes.

 

Attention : cette règle des 2/3 ne s'applique pas en tant que telle aux permis probatoires pour lesquels la perte maximale est toujours de 8 (et non pas de 4 si l'on appliquait la règle des 2/3).

 

Très claire en théorie, la règle des 8 points sera, la plupart du temps, directement appliquée par l'administration. Des erreurs de traitement peuvent, toutefois, survenir en cas d'enregistrement distincts par l'administration. C'est le cas, par exemple, lorsque le contrevenant règle immédiatement une amende et pas l'autre. Ces erreurs surviennent, également, régulièrement en présence de poursuites pénales lorsque ont été remis à l'automobiliste une convocation en justice et un avis de contravention (amende forfaitaire)...

Il est conseillé à l'automobiliste qui reçoit plusieurs décisions de retrait de points pour un total supérieur à 8 pour des infractions simultanées de prendre attache dans les plus brefs délais avec le cabinet. Maître le Dall procédera aux démarches nécessaires à la régularisation de cette erreur et préservera vos voies de recours.

Attention aux fausses infractions concomitantes !

La concomitance implique une unicité de temps et de lieux. Cela sera effectivement le cas dans l'exemple ci-dessus. Tel ne sera, par contre, le cas de l'automobiliste qui franchit successivement trois feux rouges à quelques dizaines de secondes d'intervalle. Les infractions sont certes rapprochées dans le temps, mais elles interviennent sur des lieux, certes encore une fois, proches mais distincts. Dans cette hypothèse, la limitation à 8 ne s'applique pas. 

De même, en matière d'excès de vitesse, la règle de la limitation ne s'appliquera pas pour des infractions constatées par des radars automatiques placés en batterie dans un tunnel, par exemple.  

Même difficulté, avec une verbalisation dressée à la suite d'un contrôle opéré par des agents positionnés à quelques dizaines de mètres d'un radar automatisé afin de sanctionner les conducteurs réaccélérant. Les conducteurs qui auraient été contrôlés en excès de vitesse à la fois par le radar automatisé et à la fois par les agents placés en aval ne pourront pas davantage prétendre à l'application de la règle des deux tiers. 

Pour ces différents cas de figure, si l'addition des points devant être retirés devait remettre en cause la validité du permis de conduire, la contestation d'une ou plusieurs infractions devra être envisagée.  

 

Jean-Baptiste le Dall,

Avocat à la Cour – Docteur en droit

Droit automobile – Permis de conduire
 

Contacter Maître le Dall pour une étude de votre dossier :  


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3 mars 2010 3 03 /03 /mars /2010 12:54
Avocat permis de conduire - roit routier vélo

Avocat permis de conduire - roit routier vélo

NON : les infractions commises sur des véhicules ne nécessitant pas de permis de conduire ne peuvent légalement pas entraîner de décision de retrait de points. C'est le cas par exemple pour les infractions commises par exemple au guidon de certains quads ou plus couramment à vélo.

 

Les textes sont, sur ce point, très clairs. On peut à ce titre se référer à une circulaire du Ministère de l’intérieur du 11 mars 2004 qui précise que :

 

« Il ne peut y avoir de retrait de points que pour les infractions commises avec un véhicule pour la conduite duquel un permis de conduire est exigé. Cette analyse a été confirmée par le Conseil d'Etat dans ses décisions du 8 décembre 1995 (...). C'est ainsi qu'une infraction au code de la route commise à bicyclette, avec une voiturette ou au volant d'un tracteur agricole sanctionnée à ce titre ne donne pas lieu à retrait de points ».

 

En pratique lors de la verbalisation, l'agent ne cochera pas la case perte de points.

 

Attention : les contrevenants restent redevables de l'amende, le code de la route s'appliquant à tous même aux cyclistes...

 

Le retrait de points ne donc pas intervenir, en théorie, tout du moins... Les erreurs de traitement en la matière sont nombreuses. Il conviendra alors de vous rapprocher dans les plus brefs délais du cabinet. Maître le Dall vous permettra de corriger cette erreur rapidement. Il est conseillé à l'automobiliste de confier dès le départ son dossier à son avocat qui pourra s'assurer de la préservation de vos voies de recours. En effet de nombreux automobilistes se retrouvent sans possibilité de recours ayant laissé passer les délais contentieux sans saisine officielle.

 

Attention : si le cycliste n'encourt pas de retrait de points pour les infractions commises il peut, toutefois, mettre en péril son permis de conduire dans certains cas notamment en présence d'une circulation en état d'alcoolémie. Les poursuites pour délits de conduite sous l'empire d'un état alcoolique ou de conduite en état d'ivresse manifeste sont applicables même pour des faits commis à vélo.

Le cycliste encourt, donc, les mêmes sanctions qu'un automobiliste ou un motard : amende (par exemple 135 euros d'amende forfaitaire en cs de franchissement d'un feu rouge - sauf en présence d'un panneau M12...) et même des peines de suspension ou d'annulation de permis en cas de condamnation délictuelle.   

 

 

 

Jean-Baptiste le Dall

Avocat à la Cour – Docteur en droit

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 14:40
Avocat permis de conduire

Avocat permis de conduire

La réception d'un courrier recommandé 48 SI interdit à l'automobiliste la poursuite de la conduite d'un véhicule nécessitant la détention d'un permis de conduire.

 

L'absence de mise en place d'une procédure devant les juridictions administratives ne laisse bien évidemment que peu de doute quant à la réponse : NON. Le conducteur devra, avant de pouvoir conduire à nouveau, repasser les épreuves du permis de conduire et ne pourra prétendre à la récupération d'un nouveau titre de conduite qu'après un délai de 6 mois ou 1 an.

 

La réponse à cette question sera plus nuancée avec la mise en place par un avocat de procédures devant les juridictions administratives.

 

La multiplicité des sources d'information en matière de permis de conduire empêche, bien souvent, l'automobiliste d'avoir une réponse claire à ce propos.

 

Alors tentons d'être clair...

 

Le seul moyen pour pouvoir conduire en toute légalité après l'invalidation de son permis de conduire est d'obtenir une décision de référé suspension positive.

 

En effet, les recours devant le tribunal administratif ne sont pas suspensifs. En d'autres termes, le simple fait d'engager une procédure au fond devant le tribunal administratif ne vous redonne pas légalement la possibilité de conduire.

 

Vous avez, peut être, eu l'occasion de consulter certaines publications ou sites internet proposant à l'automobiliste la récupération du droit de conduire sous 24h ou à très bref délai. Il est techniquement impossible d'obtenir une décision de justice dans ce délai. Les intervenants qui proposent ce type de solutions se contentent d'engager un recours au fond devant le tribunal administratif et vous remettent un document qui vous permettrait de conduire.

 

Cette documentation prend la forme d'une lettre qui n'a de valeur que ce qu'on veut bien lui accorder, elle est parfois accompagnée de décisions de jurisprudence et dans le meilleur des cas d'une copie de la requête déposée devant le tribunal administratif.

 

Ce type de documentation ne vous permet toutefois pas de conduire. Présentée aux forces de l'ordre en cas d'arrestation, elle n'évitera pas une conduite au commissariat et une éventuelle garde à vue.

 

Cette documentation n'évitera pas non plus les poursuites pour conduite malgré invalidation. Ces poursuites donnent lieu à une convocation devant le tribunal correctionnel.

 

Les officines qui vous promettent la récupération du droit de conduire en 24h tablent sur le fait que la plupart des dossiers donnent lieu à une récupération du permis de conduire. En effet, en cas d'annulation par le tribunal administratif de la décision d'invalidation, il n'est plus possible à un tribunal correctionnel de vous condamner pour conduire malgré invalidation puisqu'il n'y a plus d'invalidation...

 

Ce raisonnement laisse, toutefois, de côté, le fait que tous les dossiers ne débouchent pas sur une restitution du permis de conduire. Et ce raisonnement ignore, également, les délais de traitement devant le tribunal administratif. Même en cas de restitution du permis, encore faut-il que celle-ci intervienne avant le passage devant le tribunal pour éviter la condamnation... Sinon il sera nécessaire de faire appel...

 

Les risques de condamnation pour conduite malgré invalidation du permis de conduire sont donc réels, il en va de même pour les risques assurantiels (avec la perspective de voir votre compagnie d'assurances vous opposer un refus de prise en charge en cas d'accident.)

 

 Le référé suspension ou conduire légalement après une invalidation

 

Le référé suspension est une procédure d'urgence par laquelle votre avocat demandera au juge de suspendre l'exécution de la décision d'invalidation. Une décision de référé positive peut être obtenue en moyenne dans un délai variant de 2 à 5 semaines.

 

Tous les automobilistes ayant fait l'objet d'une invalidation de permis de conduire ne peuvent cependant pas prétendre à cette possibilité. Il conviendra de vous en entretenir avec votre avocat.

 

Pour tout savoir sur le Référé suspension, cliquez ici.
 

le Dall Avocats

ledall@maitreledall.com

portable de permanence : 06 64 88 94 14

 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 14:12
Avocat permis de conduire

Avocat permis de conduire

Le courrier 48SI vous informe de l'invalidation de votre permis de conduire et vous enjoint de le restituer dans les 10 jours aux services préfectoraux (préfecture ou sous-préfecture) à compter de la réception du courrier. (article R. 223-3 du Code de la route)

 

Le courrier 48 SI fait lui même mention des risques liés à la non restitution du tire de conduite : « deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende ». Même si ces indications ne constituent que des plafonds, les risques de poursuites sont réels, et ce d'autant que les problématiques de conduite sans permis sont devenues l'une des priorités du gouvernement en matière de sécurité routière (Cf. Loi LOPPSI II).

 

L'invalidation du permis de conduire peut, bien évidemment, avoir des conséquences considérables notamment pour un professionnel utilisant quotidiennement un véhicule.

 

Dans ce cas, l'automobiliste se rapprochera de son avocat pour étudier les possibilités de contestation de cette décision d'invalidation.

 

Que l'étude du dossier conduise ou non à l'engagement d'une procédure administrative, l'automobiliste a tout intérêt à restituer son titre de conduite.

 

¤ La non restitution du permis de conduire est un délit

 

C'est ce que prévoit l'article L223-5 du Code de la route :

 

« En cas de retrait de la totalité des points, l'intéressé reçoit de l'autorité administrative l'injonction de remettre son permis de conduire au préfet de son département de résidence et perd le droit de conduire un véhicule.

 

Le fait de refuser de se soumettre à l'injonction prévue au premier alinéa du présent article est puni de deux ans d'emprisonnement et de 4 500 euros d'amende

 

Toute personne coupable de ce délit encourt également les peines complémentaires suivantes :

1° La suspension, pour une durée de trois ans au plus, du permis de conduire, cette suspension pouvant être limitée à la conduite en dehors de l'activité professionnelle ;

2° La peine de travail d'intérêt général selon des modalités prévues à l'article 131-8 du code pénal et selon les conditions prévues aux articles 131-22 à 131-24 du même code et à l'article 20-5 de l'ordonnance n° 45-174 du 2 février 1945 relative à l'enfance délinquante ;

3° La peine de jours-amende dans les conditions fixées aux articles 131-5 et 131-25 du code pénal.

4° L'interdiction de conduire certains véhicules terrestres à moteur, y compris ceux pour la conduite desquels le permis de conduire n'est pas exigé, pour une durée de cinq ans au plus ;

5° L'obligation d'accomplir, à ses frais, un stage de sensibilisation à la sécurité routière ;

6° La confiscation du véhicule dont le condamné s'est servi pour commettre l'infraction, s'il en est le propriétaire. »

 

NB : la mise en place d'une procédure devant les juridictions administratives n'est pas suspensive. L'échéance la plus rapide en terme de récupération légale du droit de conduire réside dans l'obtention d'une décision de référé (en général entre 2 et 5 semaines).

 

En savoir plus sur le Référé Suspension

 

¤ La conservation du permis de conduire ne vous permet pas de conduire

 

La simple détention « matérielle » du permis de conduire ne vous permet pas en soi de continuer à conduire. C'est la mention sur les fichiers de police de l'invalidation du permis de conduire qui sera prise en compte par les Forces de l'Ordre en cas de contrôle. Les contrôles routiers conduisent, désormais, dans la plupart des cas à une interrogation des fichiers par les agents qui détecteront immédiatement la non validité du permis de conduire.

 

¤ Le point de départ des 6 mois sans permis est fixé à la date de restitution

 

L'automobiliste qui vient de recevoir une invalidation de son permis de conduire devra (sauf en cas d'obtention d'une décision de référé positive par exemple) repasser les épreuves du permis de conduire pour récupérer un nouveau titre de conduite.

 

Selon les cas de figure, l'automobiliste ne pourra, ainsi, retrouver la possibilité de conduire qu'après l'écoulement d'un délai de 6 mois ou 1 an. Mais ce délai ne commence à courir qu'à compter de la remise effective du permis de conduire.

 

C'est ce que prévoit très clairement l'article L223-5 du Code de la route :

 

L'automobiliste « ne peut obtenir un nouveau permis de conduire avant l'expiration d'un délai de six mois à compter de la date de remise de son permis au préfet et sous réserve d'être reconnu apte après un examen ou une analyse médical, clinique, biologique et psychotechnique effectué à ses frais. Ce délai est porté à un an lorsqu'un nouveau retrait de la totalité des points intervient dans un délai de cinq ans suivant le précédent. »

 

Plus tôt vous restituez votre permis, plus tôt vous pourrez retrouver la possibilité de conduire après le passage des épreuves.

 

NB : Même dans l'hypothèse de la mise en place par votre avocat d'une procédure devant les juridictions administratives, la restitution du permis de conduire permettra de faire courir ce délai et de préserver vos droits en cas de réponse défavorable du juge des référés. Il est, en effet, impossible de garantir le succès d'une requête en référé suspension.

 

¤ La remise d'un formulaire 44

 

La restitution de votre permis de conduire aux services préfectoraux, donnera lieu à la remise d'un formulaire 44 sur lequel seront indiquées la date de restitution et la date à laquelle l'automobiliste pourra récupérer un nouveau permis

 

Pour visualiser un formulaire 44, cliquez sur la vignette ci-dessous

 

¤  NB : dans l'hypothèse où vous souhaiteriez faire appel aux services du Cabinet LE DALL :
il est impératif de contacter votre avocat avant toute démarche de votre part.


 

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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 13:08
Avocat permis de conduire

Avocat permis de conduire

La loi de 1989 qui a mis en place le système du permis à points avait fait de la pédagogie le cœur du mécanisme. La perte progressive des points doit amener l'automobiliste à modifier son comportement sur la route. Cette pédagogie passe, bien évidemment, par une information claire à destination de l'automobiliste. Et c'est là que le système montre ses limites. Outre les retards, les erreurs d'adresse, l'automobiliste profane est également confronté à une multiplicité de formulaires et de courriers types... Quelques clés pour vous en sortir !

 

Les courriers dont le contenu va être évoqué ci-dessous portent pour la plupart une référence que l'on retrouve dans le coin supérieur droit. (48 / 48 SI/ 48 M/ 48 N...)

 

¤ Le courrier 48

 

Le formulaire 48 est un courrier adressé par lettre simple par le service du Fichier National du Permis de Conduire (FNPC) du Ministère de l'Intérieur à l'automobiliste à chaque décision de retrait de points consécutive à une infraction au code de la route.

 


De nombreux courriers 48 ne parviennent jamais à l'automobiliste. Il est impossible, par définition, d'avoir des statistiques exactes en la matière. Certains observateurs parlent de 50 % des courriers 48... Le recours à un courrier recommandé avait été évoqué lors des débats parlementaires, mais le coût qui aurait été généré par un tel dispositif a conduit à l'adoption de la lettre simple. (JO-AN, première séance du 11 mai 1989, p. 784)

 

La plupart des courriers perdus le sont, tout simplement, en raison d'un problème d'adresse erronée dans les bases du Fichier National du Permis de Conduire. Il n'existe aucune obligation pour l'automobiliste d'informer l'administration de son changement d'adresse sur son permis de conduire.


La seule obligation en la matière concerne les cartes grises...


La gestion par le Fichier National des Permis de Conduire demeure, encore aujourd'hui, extrêmement opaque et il est difficile de savoir réellement comment (ou tout simplement si...) le FNPC actualise les adresses.

L'automobiliste, quant à lui, n'est, la plupart du temps, pas au courant de ces problématiques d'adresse. Il peut, en effet, recevoir une amende forfaitaire majorée ou un rappel d'huissier à sa bonne adresse (lorsqu'il convient de faire rentrer des fonds dans ses caisses, l'Etat vous retrouve toujours...) et le courrier de perte de points à une adresse ancienne.... On l'oublie souvent, mais l'Etat n'a pas toujours la faculté de croiser ses fichiers...

 

Il est donc recommandé aux automobilistes ayant commis des infractions mais n'ayant jamais reçu de courrier 48 de se rapprocher des services préfectoraux pour connaître le nombre de points encore présents sur leurs permis de conduire. En effet, ce n'est pas parce que vous n'avez jamais reçu de courrier 48 que la décision de retrait de point est illégale. Cette absence de notification en temps et en heure permettra, par contre, à votre avocat de contester la régularité de cette décision alors que normalement le délai de contestation de 2 mois aurait été dépassé depuis bien longtemps.

 

La seule possibilité de connaître (avec une précision toute relative) l'état de votre solde de points, passe par le retrait auprès des services préfectoraux de votre Relevé d'Information Intégral.

 

¤  Le courrier 48M


Le formulaire 48M est un courrier recommandé sans avis de réception envoyé par le Ministère de l'Intérieur à l'automobiliste lorsque celui-ci ne dispose plus que de la moitié de ses points sur son permis de conduire, soit 6 points ou moins. Le courrier 48M n'est envoyé que depuis le 2 avril 2007 par les services du Ministère de l'Intérieur.

 

Comme pour les courriers 48, les cas de non réception de ce courrier sont extrêmement nombreux. Et la non réception d'un courrier 48M ne permet pas, en soi, de remettre en cause la perte ultérieure du permis de conduire.


Comme évoqué précédemment, une seule solution pour connaître son solde : la consultation du Relevé d'Information Intégral...


¤  Le courrier 48SI
 

Le formulaire unique 48SI mis en place par le décret du 9 mai 2007 remplace et supprime le 48S qui informait l'automobiliste de la perte de l'ensemble de ses points et de l'invalidation de son permis, et le 49 qui donnait injonction de restituer son permis de conduire.


« Conformément aux dispositions des articles L. 223-5-I et R. 223-3 du code de la route, vous devez restituer votre permis de conduire invalidé aux services préfectoraux (préfecture ou sous sous-préfecture) de votre département de résidence , dans le délai de dix jours francs à compter de la réception de la présente décision. Avant toute chose, il vous est conseillé de contacter ce service, qui vous informera des modalités pratiques de restitution de votre titre. Si vous ne détenez plus aucun permis de conduire, vous devez impérativement produire le document attestant de cette situation (décision administrative ou judiciaire de suspension, déclaration de perte ou de vol). Le fait de refuser de se soumettre à la présente injonction est puni de deux ans d'emprisonnement et d'une amende de 4500 euros en application de l'article L.223-5-II du code de la route. »

 

Le recours à un courrier recommandé avec avis de réception diminue dans une certaine mesure le taux de perte des formulaires 48SI. L'avis de réception ne résout, toutefois, pas totalement les problèmes liées à une adresse erronée. Dans le meilleur des cas, le courrier sera retourné à l'expéditeur avec la mention NPAI – N'habite Pas à l'Adresse Indiquée. Cette mention permettra avec votre avocat de pouvoir toujours attaquer cette décision devant les juridictions administratives. C'est ce qu'a clairement posé le Conseil d'Etat dans son avis du 18 septembre 2009. Mais dans bien des cas, les agents de la poste se contenteront de déposer un avis de passage à cette adresse... La contestation de la décision d'invalidation devient dès lors nettement plus problématique.

 

En pratique, la seule possibilité légale de conduire après la réception d'un courrier 48SI réside dans l'obtention d'une décision de référé favorable.

 

 

¤  Les courrier 48 S et 49

 

Auparavant, le courrier 48S informait l'automobiliste de la perte de l'ensemble de ses points et de l'invalidation de son permis, et le courrier 49 lui donnait injonction de le restituer. Désormais, l'automobiliste est informé de l'invalidation de son permis de conduire et de l'obligation de le restituer par un seul et même courrier, le formulaire 48SI (48 S et I comme injonction de restituer son titre de conduite).

 

Les destinataires de 48SI ne doivent donc pas attendre la réception d'un courrier 49 pour restituer leurs permis...

 

¤  Le courrier 48N

 

Le formulaire 48N est un courrier avec accusé de réception par lequel le ministère de l'intérieur notifie à l'automobiliste titulaire d'un permis probatoire ayant perdu 3 points ou plus l'obligation de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière.

 

Article R223-4 du Code de la route

"Lorsque le conducteur titulaire du permis de conduire a commis, pendant le délai probatoire une infraction ayant donné lieu au retrait d'au moins trois points, la notification du retrait de points lui est adressée par lettre recommandée avec demande d'avis de réception. Cette lettre l'informe de l'obligation de se soumettre à la formation spécifique dans un délai de quatre mois".

 

Le fait de ne pas effectuer ce stage de sensibilisation à la sécurité routière dans un délai de quatre mois est puni d'une amende et peut être sanctionné par une peine de suspension de permis de permis de conduire. (article R 223-4 du Code de la route).

 

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