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L'AVOCAT DU PERMIS

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Jean-Baptiste le Dall, Avocat, Docteur en droit anime et dirige l'un des rares cabinets d’avocats tourné vers le droit automobile.

 

Président de la Commission ouverte droit routier du barreau de Paris, et Directeur scientifique des Etats généraux du droit automobile, Maître le Dall commente le Code de la route aux Editions Argus de l’assurance.

 

Auteur de nombreux écrits et d’ouvrages de référence en la matière comme le « contentieux de la circulation routière » aux Editions Lamy « Réglementation automobile » (Argus de l’Assurance), le Guide du véhicule de collection (ETAI), il  est membre du comité de pilotage du périodique spécialisé « La Jurisprudence automobile ». Vous pouvez également retrouver chaque semaine Me le Dall pour la chronique auto sur lci.fr

 

Confronté quotidiennement aux problématiques très spécifiques du permis à points, le cabinet d'avocats LE DALL mettra à votre service toutes ses compétences et son expérience pour préserver vos droits et surtout votre permis de conduire. 

 

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Avocat permis de conduire

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En présence d'une contestation opérée dans les formes (voir à ce sujet la fiche comment opérer une contestation), l'Officier du Minière Public -OMP- qui la reçoit n'a pas énormément de possibilités :

 

  • soit il classe l'infraction sans suite : l'automobiliste n'entendra plus parler de son infraction et ne se verra pas retirer de points. (Attention : une absence de réponse de l'OMP à un courrier de contestation ne signifie pas qu'un classement sans suite a été opéré !)

  • soit il transmet le dossier au tribunal compétent, en l'espèce la juridiction de proximité. Dans ce cas, l'automobiliste recevra une citation pour un date d'audience au cours de laquelle son infraction sera examinée par le juge. (Attention : la contestation de l'automobiliste met fin à l'application de la procédure de l'amende forfaitaire, ainsi en cas de condamnation le juge peut prononcer une amende sensiblement plus élevée que les 135 euros de départ !)

 

Dans bien des cas, l'OMP retourne à l'automobiliste une réponse négative alors même que la contestation a été opérée dans le strict respect des formes. Les courriers de réponse de l'OMP peuvent par exemple la forme suivante : « Après enquête auprès de mes services, je suis au regret de vous informer de la parfaite validité de la verbalisation... ».

 

Dans ce cas de figure, l'OMP outrepasse clairement ses pouvoirs. L'OMP n'a pas, en effet, la faculté de juger de la pertinence des arguments soulevés par l'automobiliste. C'est le rôle du... juge.

 

Sur ce point, la jurisprudence est extrêmement claire. Les textes également.

 

On peut, sur ce sujet, citer la circulaire  relative à la politique pénale en matière de contrôle automatisé de la vitesse du 7 avril 2006 CRIM 2006 - 08 E1/07-04-2006 NOR : JUSD0630049C

 

« En application de l’article 530-1 du C.P.P. une contestation ne peut être considérée comme étant irrecevable que si elle n’est pas motivée ou si elle n’est pas accompagnée de l’avis correspondant à l’amende, outre les cas où, en application des dispositions de l’article 529-10, elle doit être accompagnée du versement d’une consignation.

 

L’O.M.P. ne dispose pas du pouvoir d’apprécier le caractère bien fondé ou non de la réclamation ou de la requête en exonération, son pouvoir d’appréciation se limitant à l’examen de la recevabilité formelle de la contestation.

 

Lorsque les conditions de recevabilité sont remplies, la contestation doit être obligatoirement portée devant la juridiction de jugement à moins que l’O.M.P ne décide de renoncer aux poursuites. »

 

En présence de qu'il convient de qualifier de rejet abusif d'un OMP, il conviendra de prendre avocat dans les meilleurs délais avec votre avocat afin de passer outre ce rejet.

 

Des moyens existent, en effet, pour parvenir à plaider sa cause devant un tribunal malgré le barrage opéré par l'OMP.

 

Les pratiques abusives de certains OMP sont évidemment des plus regrettables, elles violent clairement l'un des droits fondamentaux du citoyen : l'accès à un juge. C'est pour cette raison que nous avons décidé avec la Commission juridique de 40 Millions d'Automobilistes de porter ces rejets abusifs devant la Cour européenne des Droits de l'Homme.

 

A consulter sur ce sujet, les différents articles de presse relatifs à l'action engagée devant la CEDH

 

Midi Libre
En Une / première page par Olivier Schlama

Route Comment les automobilistes peuvent contester une amende et se rebiffer contre l'Etat
Edition du 14 octobre 2009





Midi Libre
En Une

Interview de Maître le Dall  : PV "des droits sont bafoués"
Edition du 14 octobre 2009





Le Figaro
PV routiers : Une association saisit la justice européenne
Edition du 14 octobre 2009
Par Angélique Negroni



https://www.lefigaro.fr/actualite-france/2009/10/15/01016-20091015ARTFIG00014-pv-routiersune-association-saisit-la-justice-europeenne-.php

France Soir
Edition du 1er décembre 2009
Pv automobilistes, Leur droit à la défense n'est pas respecté


 

 

 

 

L'Officiel du Taxi
Dec 09/ Janv 10
Hugo Roger, 40 Millions d'automobilistes prépare une action contre l'Etat

officiel-du-taxi

 

 

Jean-Baptiste le Dall

Avocat à la Cour -  Docteur en Droit

 

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  LE DALL AVOCATS
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Avocat permis de conduire

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¤  Suivre son solde de points

La préservation de la validité de votre permis de conduire implique un suivi attentif du solde de points.

Il est à ce titre, toujours, préférable de se battre pour conserver son permis valide plutôt que d'attendre l'invalidation pour se préoccuper du problème.

Le suivi de son solde de points passe, notamment, par la consultation de son Relevé d'Information Intégral et par la suite de son solde de points sur Internet.

De nombreuses rumeurs ont circulé sur Internet conseillant aux automobilistes de ne jamais consulter leurs soldes. Au contraire, la consultation du solde de points ne porte aucunement préjudice à l'automobiliste. Effectivement les recours engagés à l'encontre d'une décision de retrait de points doivent l'être dans un délai de deux mois à compter de la notification de la dite décision, encore faut-il que cette notification ait été opérée dans les règles... La mise en place de recours à l'encontre des décisions de points ayant écorné votre permis reste donc toujours possible même après la consultation de son solde.

 

¤   Se méfier des courriers de l'administration notifiant une décision de retrait de points

 

Une fois la réalité de l'infraction établie au sens du Code de la route, l'administration fait parvenir à l'automobiliste une lettre référencée 48 en courrier simple. Cette lettre fait mention de l'infraction qui a entraîné la perte de point et précise l'état du solde de points.

 

L'automobiliste pourrait penser que le solde qui est indiqué dans son courrier correspond au solde réel de son capital de points. Ce n'est pas toujours le cas.

 

L'administration enregistre les décisions de retraits de points et les communique aux automobilistes avec plusieurs mois de retard et, plus grave, la chronologie des infractions n'est pas forcément respectée.

 

Ainsi, un automobiliste qui commet une infraction au mois de janvier et une autre au mois de février pourra recevoir au mois décembre la décision de retrait de point relative à l'infraction du mois de février alors que celle relative au mois de janvier n'a toujours pas été enregistrée... Le solde communiqué à l'automobiliste dans cette lettre 48 du mois de décembre ne tiendra donc pas compte du retrait de point à venir relatif à l'infraction du mois de janvier.

 

¤  Ne pas se précipiter pour payer

Le paiement d'une amende entraîne reconnaissance de l'infraction. Après ce paiement il ne sera plus possible de contester la réalité de l'infraction. Un recours à l'encontre de la régularité de point peut toujours être mis en place avec l'aléa qu'il implique, mais il ne sera plus question par exemple de soutenir que le feu était vert, que le panneau stop était masqué ou que le radar n'a pas été utilisé convenablement...

Les agents des forces de l'ordre insistent souvent sur la nécessité de payer l'amende sur le champ pour bénéficier du tarif minoré de l'amende forfaitaire (exemple : 90 euros au lieu de 135). Les automobilistes disposent pourtant d'un délai de 15 jours pour bénéficier de la minoration. Il est donc recommandé de ne pas payer immédiatement quitte à opérer le règlement dans les trois jours afin de se donner le temps de réflexion ou ... d'un coup de téléphone à un avocat.

 

 

 

¤  Demander la photographie en cas d'excès de vitesse constaté par radar automatique

 

De nombreux clichés pris par les cabines automatisées s'avèrent en pratique inexploitables, en toute hypothèse en cas de contestation ils ne permettront pas d'identifier le conducteur au volant.

 

Cette impossibilité d'imputation de l'infraction pourra être soulevée devant un juge à la suite d'une contestation. Mais encore faut-il avoir eu communication de la photographie pour baser sa contestation sur cet état de fait.

 

Or, les délais pour recevoir ce cliché peuvent s'avérer relativement longs. Une demande de photographie opérée à réception de l'avis de contravention pourra laisser espérer une communication du cliché avant l'achèvement du délai de de contestation de 45 jours. En effet, la demande de cliché n'interrompt pas le délai de contestation.

 

¤    En cas d'interception

 

Aucune disposition légale ne vous oblige à signer les documents qui vous sont remis. De même, en cas de simple contravention : petit excès de vitesse, feux rouge, stop, ligne blanche... l'absence de reconnaissance de l'infraction n'aura absolument aucune conséquence puisque si vous décidez de payer, le juge n'interviendra jamais... Au contraire, en cas de contestation, l'absence de reconnaissance de l'infraction pourra s'avérer utile à votre avocat...

 

¤    Oublier la politique de l'autruche

 

Circule encore sur Internet un certain nombre de fausses rumeurs qui peuvent s'avérer particulièrement préjudiciables à l'automobiliste...

 

¤    On ne peut pas m'enlever de point si je ne paye pas :

faux en l'absence de paiement, la décision de retrait de point interviendra quand même à l'émission du titre exécutoire (amende forfaitaire majorée)

 

¤    En payant quelques euros de plus, le mécanisme de retrait de points est bloqué :

faux le retrait interviendra quand même...

 

¤    Je peux rouler en toute tranquillité car j'ai obtenu mon permis de conduire avant 1992, et on ne peut donc pas m'enlever de point :

Faux bien sûr...

 

¤    Le juge a été clément et ne m'a pas enlevé de point ou il a oublié :

Le retrait de point est une mesure administrative qui n'est pas du ressort du juge. Ce n'est pas le juge qui prononce le retrait de point, il n'a, donc, pas à le préciser lors de son délibéré ou dans son ordonnance pénale. Dès lors que vous avez été condamné, même très légèrement, la décision de retrait de points interviendra quelques semaines ou mois plus tard et il sera alors trop tard pour faire appel de la décision...

 
 

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